Les travaux de la nouvelle école s’éternisent

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La construction d’une école primaire, non loin du lotissement implanté aux abords de la route de Tifrest, a été bien accueillie par les riverains et les futurs acquéreurs de logements, érigés à cet endroit.

Cependant, les travaux accusent un retard, donnant ainsi quelques soucis à l’association des parents d’élèves de la vieille école «Sadou Ali».

En effet, entamé il y a plus d’une année de cela, ce joyau architectural peine à se dessiner. Des travaux de finition, que les entreprises en charge de les réaliser, s’imbriquent dans des retards saugrenus. Devant être livrée dans la première semaine de juin prochain pour être opérationnelle à la rentrée prochaine, cette école risque encore de faire durer le calvaire qui prévaut à l’école «Sadou Ali» qui accueille exactement 835 potaches auxquels on dispense les cours dans des classes surchargées.

«Quand on a plus de 35 écoliers dans un salle, il faut avoir des nerfs d’acier pour réussir son cours», se lamente une enseignante qui rentre chaque soir chez elle abasourdie. M. Amar Rami, président de l’association des parents d’élèves, qui se démène pour alléger cette école o&ugrave,; il faut bien le souligner, il a pu décrocher une classe pour 11 enfants trisomiques et deux autistes suivis, par éducateurs spécialisés et un psychologue, fait des pieds et des mains, pour voir cette nouvelle école ouvrir, pour permettre aux écoliers d’Azeffoun de suivre leur scolarité dans de très bonnes conditions. «Quatre classes de préscolaire tournent avec la double vacation.

Ni les enfants, ni leurs enseignants ne trouvent leur compte», dira-t-il avant d’ajouter : «220 logements sociaux vont être incessamment distribués, si cette école n’ouvre pas, ce sera l’étouffement à ‘’Sadou Ali’’». Une proposition «de sortie de crise» a été faite et a reçu l’aval du chef de daïra, à savoir mettre à la disposition du primaire 6 classes construites à l’enceinte du CEM Admane alléger la situation et des enfants et de leurs parents, mais cela n’a pas se faire.

A noter que quatre écoles primaires relevant de la commune d’Azeffoun ont été fermées, fautes d’élèves. Il s’agit des écoles des villages Ihamziouène, Aït Sidi Yahia, Issoumathen et celle d’Iavache, construite au début des années 1900 et actuellement habitée par des familles. Les quelques élèves qui y étaient scolarisés ont été transférés vers l’école ‘’Sadou Ali’’, dont l’effectif, déjà pléthorique, accuse un coup de massue.

D’ailleurs, si les membres de l’association des parents d’élèves n’ont de cesse d’interpeller les responsables concernés, c’est pour accélérer les travaux entamés du nouvel établissement, implanté au niveau de la cité «Route de Tifrest». C’était en 2014 que les démarches ont été entreprises par les citoyens pour arracher ce projet. Le wali et le chef de daïra ont eu à voir l’état de délabrement dans lequel l’école «Sadou Ali» vivote.

Leur poids, conjugué aux efforts de élus communaux, ont pu faire aboutir la réalisation de cette autre école, que le directeur de l’éducation s’est engagé à doter de tous les équipements y afférents. Cependant, l’inquiétude des parents d’élèves grandit de jour en jour à l’approche de la future année scolaire. «Il faudrait un grand coup de pouce des autorités concernées pour mener à terme les travaux.

À voir ces tonnes de ferraille et de sable et cette énorme montagne de remblai, qui risque de dévaler sur la cour, rien ne nous dit que l’ouverture de cette école, tant attendue, aura bien lieu en septembre 2017», résumera M. Rami.

Ali B.

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