Algérie Télécom s'engage à rembourser ses clients

Partager

«Le rétablissement de la connexion internet, annoncé pour 01h00 du matin d’hier, a été retardé suite à des complications techniques rencontrées lors de la fusion du câble fibre optique sous-marin par l’équipe italienne, qui n’a réussi à achever la jonction correctement que vers 02h00». C’est ce qu’a fait savoir un communiqué rendu public, hier à Alger, par la direction d’Algérie Télécom. «Dès lors, nos équipes ont effectué les tests et les réajustements nécessaires pour garantir la fonctionnalité du câble et la précision des fusions du câble de la fibre optique sous-marin réalisées», a indiqué le même document. Algérie Télécom a précisé que les tests se sont finalement avérés concluant. La même source a précisé, en revanche, que l’alimentation du câble en énergie doit être interrompue pendant que l’équipe à bord du navire procède à la couverture de la jonction pour sécuriser les brins de fibre optique fusionnés. Pour s’y faire, l’entreprise a souligné que le chef de mission prévoit une durée de 6 à 7 heures. « Pendant ce temps, nos équipes continuent à veiller à l’optimisation et la sécurisation du trafic, dans le même schéma tracé avant-hier», ajoutera notre source. Par ailleurs, la même entreprise s’est engagée à rembourser ses clients « à la hauteur de la durée des perturbations ». À retenir que la partie submergée du câble SMW4 a été localisée, vendredi passé, par les ingénieurs câbliers. « Après des heures de repérage et en utilisant les dispositifs les plus sophistiqués, les ingénieurs du câblier, spécialistes dans ce type de travaux, viennent de localiser la partie submergée et s’emploient à la retirer sans endommager le système », a fait savoir, vendredi passé, Algérie Télécom. Cette dernière a ajouté que ses équipes techniques ont réussi, durant la nuit de jeudi passé, à brancher la partie terrestre du câble au niveau du nouvel emplacement d’atterrissement. Il est utile de rappeler que le trafic internet sur le câble sous-marin d’Annaba a subi, le 6 mars dernier, des dommages suite aux intempéries.

Samira Saidj

Partager