«Le FFS a dévié de sa ligne en 2012»

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Le chef de l’Union Démocratique et Sociale (UDS), Karim Tabbou, était hier dans la wilaya de Béjaïa, en compagnie du président du parti Jil Jadid, Soufiane Djilali, pour expliquer à la population locale les raisons l’ayant poussé à adopter la position qui est la sienne à la veille des élections législations du 4 mai prochain. «Seule une transition démocratique est à même d’assurer au pays une sortie de la crise dans laquelle il s’est enlisé», a-t-il affirmé. L’ex-homme fort du FFS a tiré à boulets rouges sur certains partis, particulièrement le RCD et les formations politiques de la mouvance islamiste, qui avaient créé en 2014 un bloc commun pour «soi-disant faire face au pouvoir en place», les accusant de s’adonner à un double jeu. «Ils veulent gagner des sièges et soigner leur image devant l’opinion publique. Au-lendemain de ces élections, ils monteront au créneau pour crier à la fraude», a-t-il prédit. Par ailleurs, sollicité avec insistance par les habitants du village Ibachirene, dans la commune d’Oued Ghir, où il a animé une rencontre de proximité pour expliquer les causes l’ayant poussé à quitter le FFS, Tabbou dira que ce sont les mêmes raisons pour lesquelles Aït Ahmed avait quitté le FLN historique. «Je vais vous le dire directement. J’ai décidé de quitter le FFS en 2012 pour les mêmes raisons pour lesquelles Aït Ahmed a quitté le FLN en 1962. Le FFS a dévié de sa ligne politique et idéologique en 2012, comme c’était le cas pour le FLN au-lendemain de l’Indépendance», a-t-il expliqué.

Boualem Slimani.

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