249 dossiers en instance de traitement

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L’administration communale de Chellata croule sous une avalanche de demandes relatives à l’habitat rural.

«Nous avons recensé, à ce jour, pas moins de 249 demandes en attente de traitement, dont les plus anciennes datent d’une année et demie», nous fait savoir M. Maibèche, le premier magistrat de la commune. Face à cette demande qui se fait de plus en plus pressante, il n’y a aucun quota alloué au profit de la commune, nous informe-t-on. Ainsi, comme dans toutes les autres circonscriptions de la wilaya, ce programme de promotion de l’habitat rural, appuyé par le fonds national du logement (FONAL), est à l’arrêt depuis bientôt deux années. De source digne de foi, on apprend que sa reprise est subordonnée à l’achèvement total du programme en cours, lequel compte des milliers d’unités qui n’ont pas encore étrenné leur phase de réalisation. D’autres voies autorisées croient savoir que cette formule de logement, qui connaît pourtant un franc succès, ne bénéficiera plus du soutien financier de l’État, austérité budgétaire oblige, justifie-t-on. À Chellata, comme partout ailleurs, les citoyens ne veulent pas entendre parler d’une quelconque remise en cause de ce programme, qui leur offre l’une des rares, sinon l’unique chance d’accéder à un toit. Bien des adhérents au FONAL continuent de cultiver l’espoir de voir les pouvoirs public procéder à la relance de cette formule, qui suscite une adhésion pleine et entière de la population. «On ne devrait pas, sous prétexte de rigueur budgétaire, remettre en cause une formule qui marche. Et ce serait aller à contre courant du discours officiel insistant sur la nécessité de préserver le soutien aux couches sociales défavorisées», dira un postulant au FONAL du village Alma. «Comme Chellata, la plupart des communes de Bgayet ont un caractère rural, et où les autres formules de logement n’existent pratiquement pas. Supprimer l’aide du FONAL aurait des conséquences fâcheuses sur l’habitat rural et pousserait des cohortes de campagnards sur les pistes de l’exode», avertit un autre souscripteur du village Felden.

N. Maouche.

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