Le CEM d'Ath Kouffi en fête

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Avoir disputé la finale inter-établissements scolaires, les collégiens du CEM d’Ath Kouffi, sur les hauteurs au pied du majestueux Djurdjura, renouent, déjà avec les activités culturelles à l’occasion de la Journée du savoir et du Printemps amazigh. Un riche programme, dont le coup d’envoi a été donné dimanche dernier dans l’après-midi, a été concocté à l’occasion. À cet effet, un espace récréatif et d’animation a été érigé en plein air, dans la cour de l’établissement mettant en valeur l’artisanat traditionnel (poterie, sculptures, robes kabyles, burnous, bijoux en argent), en plus des plats et mets faisant la richesse culinaire de la région et autres herbes aromatiques du terroir. Le programme comprenait aussi un concours inter-classes au profit des élèves de 3e AM, ponctué par une pièce théâtrale de Slimane Echabi, interprétée avec brio par les élèves de l’établissement. « Vraiment, c’est un plaisir de voir ces enfants exceller dans différents arts. Ce sont de petits génies, pourvu qu’on les laisse s’exprimer ! Certes, l’équipe pédagogique a été à leurs côtés, mais, le programme est de leur propre création », dira un enseignant de langue française dans cet établissement. Et pour clore cette journée, des cadeaux ont été offerts aux élèves participants ainsi qu’aux professeurs encadreurs, sans oublier l’association des parents d’élèves qui a apporté sa petite touche en distribuant des gâteaux et des jus à tous les présents. À noter que cette manifestation culturelle s’étalera jusqu’au jeudi 20 avril, où il est prévu une exposition de coupures de presse, de livres, de photos et autres objets traditionnels en rapport avec la culture berbère, pour mener à terme cette semaine culturelle qu’on retrouve pratiquement dans tous les établissements scolaires. Ce trente-septième anniversaire du Printemps amazigh sera marqué par des programmes riches et variés, d’autant qu’il intervient une année après la constitutionnalisation de Tamazight comme langue officielle. «Nos élèves sont avides de culture et ne ratent aucune occasion pour célébrer les grandes dates malgré l’enclavement de notre établissement, et cela grâce à un personnel dévoué », confieront des enseignants.

A. O.

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