Tizi lance la plus grande pépinière ANSEJ du pays

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L’antenne ANSEJ de Tizi Ouzou fait encore parler d’elle. Elle vient de lancer, en plein cœur de la ville, la plus grande pépinière de micro-entreprises du pays. Ils sont, en effet, une quarantaine de promoteurs à hériter des locaux des ex-galeries, sis sur l’avenue Abane-Ramdane, pour créer leurs propres entreprises sous l’œil bienveillant de l’ANSEJ laquelle continuera à les couver et à les accompagner jusqu’au stade de maturation, donc de rentabilité. Une fois cet objectif atteint, l’antenne procédera, après études et sélections, à leur remplacement par de nouvelles créations. Mais avant cela, ces jeunes entreprises peuvent toujours compter sur les animateurs de l’ANSEJ pour bénéficier d’orientations, de conseils, de formations continues ainsi que les foires et les salons. Une équipe d’animateurs a été spécialement formée à cet effet.Lancée en 2004, cette pépinière est d’une connotation urbaine (également appelée généraliste). Elle est spécialisée dans des activités de service, contrairement aux pépinières mixtes, situées en dehors des territoires urbains qui sont essentiellement composées d’ateliers de fabrication. Pour cela, un équilibre économique a été préalablement instauré par l’ANSEJ, puisque l’antenne a retenu, dans ses critères de sélection, la diversité des activités et ce, en optant pour une seule entreprise pour chaque secteur. De fait, un rapport de complémentarité a été retrouvé tout en évitant la concurrence entre ces jeunes et frêles créations. Une concurrence qui risque d’être fatale pour beaucoup d’entres elles. Pour ce qui est des autres critères de choix, l’on apprend que l’ANSEJ s’est penchée sur les dossiers les plus anciens (certains datent de 1998), et notamment ceux ayant été rejetés par la banque pour absence de local. C’est dire que l’antenne a du ressusciter des projets quasiment morts pour leur offrir une deuxième chance de survie. Signalons, enfin, que cette pépinière, la première lancée en Algérie avant celles de Constantine et de Tipaza, est également la première en terme de nombre de projets lancés. Son instauration à Tizi revêt un cachet économique très important puisqu’elle permettra d’établir une base de données infaillible sur l’économie locale. Des études très poussées peuvent ainsi être faites sur le tissu économique de la Kabylie et les potentialités de création et de survie des micro-entreprises.

Ahmed B.

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