La mise en service de la section Ahnif – Akbou de la pénétrante autoroutière Ahnif – Béjaïa a soulagé les habitants de la région, lesquels se sont vus délivrer de l'enfer des embouteillages sur les différents axes routiers parcourant la région, à l'instar des RN15, 5 et 26.
Ainsi, la circulation automobile au niveau de ces routes s’est considérablement améliorée avec une fluidité « inespérée ». Le surplus de véhicules, notamment ceux de gros tonnage, a été « siphonné » par la nouvelle section Ahnif-Akbou, où la circulation automobile n’est assujettie à aucun embouteillage ni encombrement.
Cependant, même avec l’ouverture de cette importante partie de la pénétrante, en attendant la livraison des autres sections qui sont en pleins travaux, il y a quelques couacs, qui consistent en ces segments de ladite section passant en rase campagne, et qui se trouvent presque au même niveau que les terrains qui la longent.
Ces segments sont pourvus, contre toute attente, de glissières en lieu et en place de murets, et de grillages pour empêcher l’intrusion des animaux sauvages et domestiques sur la chaussée. Cependant, la partie de la section Ahnif-Akbou, située sur les territoires de la wilaya de Bouira et qui parcourt deux communes, à savoir Ahnif et Ath Mansour sur 14 kms, reste complètement exposée aux dangers de l’accès « libre » des animaux errants qui rôdent dans les environs.
Ceci peut provoquer de graves accidents de la route, car ces animaux, à l’image des sangliers, des chacals, des chiens, des ruminants,… peuvent constituer, en cas de leur introduction sur la chaussée, de véritables obstacles meurtriers pour la conduite.
En effet, les automobilistes de plus de risquer de les percuter de plein fouet, encourent le danger de dévier de la route, en tentant de les éluder. En tout cas, dans les deux éventualités, il y a danger et risques d’accidents mortels.
Pour l’illustration, pas plus tard que lundi dernier, il a été constaté à un endroit de la section passant par « Tihemamine », à 4 kms du chef-lieu d’Ath Mansour, le cadavre « dépecé » et « haché » d’un chien qui gisait sur la chaussée, écrasé probablement par un véhicule de gros tonnage.
Le chien s’est introduit, vraisemblablement, via les glissières qui n’empêchent malheureusement aucune intrusion. « Avec cet état de fait, les risques d’accidents augmentent considérablement, car les glissières ne sont aucunement adaptées à cette situation. » indique un riverain.
Y Samir.