l Cette petite commune, sans ressources, extraite de la commune mère de LNI lors du dernier découpage administratif, a vécu ces derniers temps des problèmes sécuritaires traumatisants pour la population. Aux cambriolages en plein jour de maisons isolées, à Tanouarth et Abboudda Bouadda notamment, qui ont créé la psychose, se sont ajoutés les vols de voitures. A Afernakou, un véhicule a été pris du centre du villages pendant la nuit alors que tout récemment un citoyen a été forcé de remettre les clefs de sa voiture lors d’un braquage sur la route. En 2005, le bureau de poste, se trouvant dans l’enceinte même de l’APC, a été cambriolé par deux individus qui, s’étant fait passer pour des policiers, ont réussi à se jouer de la vigilance du garde avant de subtiliser la caisse et quitter les lieux sans encombre. Cet événement a amené la direction des PTT à fermer ledit bureau, obligeant ainsi les pensionnés et les retraités à se déplacer jusqu’à bureaux plus éloignés.Le summum de l’horreur a été atteint après la découverte dans la décharge communale, au début de l’année, du cadavre d’une femme que personne n’a pu identifier. Les PTT qui, paraît-il, envisageaient de rouvrir leur bureau, se sont ravisés après cette série d’événements. Pour la nouvelle équipe aux commandes de l’APC, la restauration de la sécurité est, de ce fait, la première condition à toute dynamique de développement. Selon M. Nouri, secrétaire général, l’option a été prise d’installer un détachement de la garde communale, et pour ce faire, une construction à côté de la station service a été proposée, nécessitant quelques aménagements intérieurs que ladite APC est prête à prendre en charge. Un choix de terrain pour une nouvelle construction a aussi été effectué comme proposition alternative.Les usagers du chemin de wilaya nol, axe central de la commune, auront remarqué ces derniers temps un barrage des forces combinées, suscitant tout de même un sentiment perceptible de soulagement chez la population.
A. Mustapha
