Le réseau routier dans un piteux état !

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Le réseau routier dans la commune d’Ighil Ali, située à 93 kms au Sud-ouest de Béjaïa, connaît une situation peu reluisante à cause de la vétusté des chemins et des routes qui desservent notamment les différents villages de la municipalité, à l’image d’El Kelaâ, Tazla, Belayel, Azrou et Tiniri. La réhabilitation de ces axes routiers tarde à voir le jour. Dès lors, les habitants des localités précitées ne savent plus à quel saint se vouer. «C’est vraiment lamentable que de circuler sur un chemin délabré qui menace ruine. À chaque coin du chemin qui va de Bouni jusqu’au village El Kelaâ, les automobilistes retiennent leur souffle, car des rochers et des grosses pierres risquent à tout instant de se détacher des hautes falaises qui parcourent ce chemin. Si pour le moment nous n’avons enregistré aucune victime, ce qui est miraculeux, il n’en demeure pas moins que ce chemin doit être pris en charge dans les plus brefs délais, car le risque d’accidents plane toujours », préconise un habitant du village El Kelaâ, situé à 25 kms du chef-lieu d’Ighil Ali. Pourtant, une étude a été lancée il y a deux années pour réhabiliter ce chemin, long de 8 km, afin de changer le tracé initial qui passe via des endroits très dangereux. Néanmoins, ce projet tarde à voir le jour pour des raisons inconnues. Le chemin qui mène vers le village Azrou, à 5 km d’Ighil Ali, n’est pas non plus logé à meilleure enseigne. En effet, la chaussée se trouve actuellement en proie aux trous, aux crevasses et à la vétusté. Ce qui entrave la circulation automobile. Toutefois, ce qui intrigue le plus les villageois, c’est l’inexistence d’une subdivision des travaux publics (STP) au niveau du chef-lieu de daïra d’Ighil Ali. « Pourtant le choix du terrain a été fait depuis belle lurette par les autorités communales pour recevoir le siège de ce service névralgique. Mais force est de constater que rien n’a été entrepris par la wilaya dans le sens de concrétiser ce projet », déplore-t-on à l’APC. « La présence de la STP dans cette région haute des Ath Abbas est primordiale pour l’entretien et la réhabilitation du réseau routier délabré de la commune et surtout de la RN106 qui passe par notre localité. Cette route nationale qui relie Béjaïa et Bordj Bou Arréridj se trouve en proie aux aléas de la nature, aux éboulements et à l’érosion. » regrette-t-on encore.

Syphax Y.

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