La CNEP et l’APC indexées

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Les habitants de la cité des 80 logements CNEP de Melbou dénoncent la hogra dont ils se disent victimes.

Ils interpellent les pouvoirs publics pour mettre fin aux attitudes jugées abusives de la part des responsables de la CNEP et de l’APC de Melbou. D’abord, ils dénoncent le rendement de la société d’entretien qui a pris en charge l’entretien de leur cités jugeant que l’entretien, normalement, ne se résume pas au nettoyage des cages d’escaliers une fois au hasard. Ils dénoncent également le comportement des ouvriers de cette société, lesquels, d’après eux, ne respectent pas le cadre familiale de leur cité. «Chaque propriétaire paie mensuellement 2340 DA comme frais d’entretien, mais, nous constatons que réellement, rien ne se fait presque. Et l’entreprise d’entretien n’emploie que deux femmes de ménage», nous a dit M. Allouti Djamel président du comité de la cité. Ces logements ont été réalisés en 2009 et la distribution ne s’est faite qu’en 2016. «Nos logement ont subi des dégradations à l’intérieur car ils sont restés fermés pendant sept ans sans entretien. Les toits sont perméables aux eaux pluviales, de même, la lumière manque dans les cages d’escalier. Dans ce cas, nous ne voyons payer l’utilité de payer ces frais d’entretien», déplore-t-il. L’autre problème soulevé par les locataires est le manque de sécurité pour leurs véhicules et leurs enfants. Pour remédier à cela, les habitants de cette cité ont voulu construire un mur pour se protéger, mais, les élus à l’APC s’y sont totalement opposés, alors que dans d’autres cités, dans les alentours immédiats, les propriétaires ont construit des murs d’enceinte pour s’assurer une meilleure protection. Ils ne comprennent pas l’attitude de l’APC vis-à-vis d’eux ! «Comme il n’y a pas de gardien, nous avons décidé de construire une clôture comme cela s’est fait à côté, mais l’APC nous a interdit de le faire. Nous avons reçu l’autorisation de sécuriser la cour de la cité mais avec des pots de fleurs seulement!», ironise-t-il. Les habitants estiment qu’ils paient cher et n’arrivent plus à joindre les deux bouts, surtout avec la cherté de la vie constatée dernièrement «chaque propriétaire paie en moyenne 14 000 DA/ mois entre le remboursement du prêt CNEP et les frais d’entretien, ce qui est exorbitant pour de simples citoyens». D’après eux, cela est dû au fait que leurs appartements qui ont été achevés en 2009 leur aient été cédés au prix de ceux réalisés en 2016.

Saïd M.

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