La pêche à la ligne fait des émules

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Même si le niveau des eaux de la rivière du Sahel ont baissé dernièrement, il n’en demeure pas moins que des étangs et autres gigantesques mares jalonnent ce cours d’eau qui passe par, entre autres, la commune de Chorfa. Justement, dans cette localité, on ne lésine pas sur les moyens pour pratiquer la pêche à la ligne sur les rivages de ce oued. Ainsi, comme constaté sur place, des jeunes munis de filets ou de cannes à pêches s’adonnent à cette pratique pour tenter de pêcher la daurade surtout présente en grand nombre dans les étangs profonds. Ce poisson d’eau douce est très prisé par les pêcheurs de cette région, qui ne manquent jamais l’occasion pour se permettre quelques spécimens, histoire de titiller le palais. « Là bas, où il existe un étang appelé « le rocher », il y a des daurades à certaines profondeurs. Des pêcheurs s’y rendent surtout les weekends pour pêcher ce poisson. La profondeur de cette grande mare peut atteindre trois (03) mètres, en dépit de la baisse du débit des eaux du Sahel » indique un jeune de la localité de Toughza. Comme l’a dit notre interlocuteur, des jeunes de la localité s’adonnent à la pêche à la ligne en joignant l’utile à l’agréable, et surtout pour combler les loisirs. Certains pêcheurs amateurs assurent qu’ils arrivent, parfois, à pêcher des daurades argentées « pesant presque deux kilos ! ». Cette espèce de poissons appartient à la famille des Sparidés. Elle mesure entre 20 et 40 centimètres et peut dépasser les deux (02) kilos. La présence de ce poisson n’est pas due au hasard, mais revient plutôt aux lâchers effectués au barrage de Tilesdit de centaines de poissons dans cette rivière. Les anguilles vivent, aussi, dans les eaux du Sahel, même si leur nombre est très limité. Il n’est pas facile de les apercevoir, car elles vivent généralement dans les profondeurs des étangs « blotties » sous les rochers, d’où il est quasiment impossible de les chasser. Par ailleurs, ce ne sont pas seulement les pêcheurs amateurs de la région qui se disputent « les fruits » des eaux du Sahel, il y a aussi les centaines d’échassiers et autres oiseaux comme les cigognes, les aigrettes blanches, les rapaces et autres qui prennent d’assaut les différents étangs du Sahel pour prendre entre leurs becs que ce soit les daurades, les grenouilles et toutes les autres bestioles aquatiques.

Y Samir.

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