Brèves de Draâ El-Mizan

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Vaccination du cheptel

Depuis le 1er avril dernier, les praticiens de la santé vétérinaire, retenus par la subdivision agricole, sont à pied d’œuvre. En effet, cette décision de faire vacciner le cheptel, notamment bovin, a été prise par la DSA de la wilaya, afin d’éviter la propagation de cette maladie signalée ici et ici à travers des régions du pays. «Toutes les dispositions ont été prises et nos équipes sont sur le terrain. Cette campagne a déjà été clôturée à Draâ El-Mizan, alors qu’elle est toujours en cours à Aïn Zaouia et Frikat», a déclaré, dernièrement, Mme Saliha Belfadel en sa qualité de première responsable de cette subdivision. À noter que la situation est complètement maîtrisée depuis que cette opération a été lancée. Néanmoins, tout au début quatre foyers ont été enregistrés dans certaines étables, mais sans gravité. Pour notre interlocutrice, toutes les mesures ont été prises, à savoir l’application de l’arrêté signé par le wali interdisant le déplacement de ces bêtes dans la wilaya et en dehors. Par ailleurs, notre source fera savoir que seuls les bovins portant l’autorisation d’abattage peuvent être acheminés vers les abattoirs. Concernant les éleveurs qui refuseraient l’abattage de leurs bêtes, la force publique pourrait être mobilisée à cet effet par les services de la daïra.

Les murs de la ville enlaidis

La campagne électorale s’est achevée depuis le 30 avril dernier et les élections ont été clôturées le 4 mai, mais, les affiches sont toujours là. Les murs de la ville sont enlaidis par ces portraits de candidats placardés, même lors de la veille du scrutin, à l’abri des regards des éléments de la HIISE. Certes, cette dernière avait intervenu quelques jours avant la fin de la campagne électorale en mobilisant les agents municipaux, pour nettoyer les murs, les arbres, les poteaux électriques, les plaques directionnelles, mais cela n’a pas duré. D’ailleurs, aujourd’hui, tous les passants s’interrogent sur cette «sauvagerie». «Nous ne savons quoi faire pour nettoyer nos murs. Qui va nous rembourser les frais ?», s’interroge un commerçant du centre-ville. Et d’enchaîner : «Une fois qu’ils seront à l’APN, ils ne reviendront plus. C’est de l’incivisme pur et simple. Dans quelques mois, d’autres affiches viendront encore enlaidir nos villes.»

Bientôt des toilettes publiques

l’APC a décidé de mettre en place des toilettes déjà prêtes à usage. «Nous avons ramené quatre toilettes bien équipées. Elles seront bientôt installées au niveau du jardin du centre-ville et à proximité du stationnement des fourgons vers Tafoughalt», confiera une source proche de l’APC. C’est une première dans la ville. À signaler que, faute de ces cabinets d’aisance, certains endroits sont devenus des urinoirs à ciel ouvert.

Amar Ouramdane

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