Le chef-lieu communal d'Aït R'zine, situé à 85 km au Sud-ouest de Béjaïa, "suffoque" à cause de la congestion de la circulation automobile, due à l'étroitesse de la RN106 qui le traverse du Nord au Sud.
En effet, ce village, abritant quelque 6000 habitants, connaît très souvent des embouteillages et des bouchons sur cette route.
La situation devient plus compliquée à Chréa, où se joignent la RN106 et le chemin communal qui dessert plusieurs villages de la commune. La circulation automobile dans ce lieu précis devient laborieuse, voire même périlleuse à cause de l’exiguïté de ces deux tronçons.
Et à chaque fois, la circulation se congestionne à ce niveau causant un véritable tintamarre et des concerts de klaxons. Les esprits s’échauffent surtout lorsque la circulation se bloque. Chose qui provoque souvent des rixes et des prises de becs entre automobilistes.
Dans cet endroit précis, où la priorité devait être du côté des automobilistes circulant sur la RN106, certains conducteurs, au mépris du code de la route, n’en font qu’à leur tête en tentant de passer par la force et l’intimidation.
Cependant, ce qui accentue cette situation peu reluisante, c’est la présence de l’arrêt de fourgons desservant Akbou et Ighil Ali via Aït R’zine. Cet arrêt, où stationnent des fourgons à tour de rôle, est, de l’avis des habitants, « mal placé, car attenant à la RN106, exigüe de surcroît! ».
Cela contribue également à la création de l’encombrement au centre de ce village. Ce problème n’avait pas échappé aux différentes collectivités locales qui se sont succédé à la tête de l’exécutif, puisqu’elles avaient projeté de réaliser une rocade afin d’épargner au chef-lieu tous ces désagréments dus à l’étroitesse de la RN106 qui passe par ce village. Toutefois, ce projet a été renvoyé aux calendes grecques il y a des années de cela.
Syphax Y.

