l Depuis le bras de fer engagé entre l’APC de Tizi Ghennif et les habitants du village Adila, situé à quatre kilomètres à l’ouest du chef-lieu, au sujet de la délocalisation de la décharge, la situation empire de jour en jour. En effet, si une nouvelle décharge a été improvisée juste à la sortie est de l’agglomération, au lieudit “Eucalyptus”, le problème n’est pas pourtant réglé d’autant plus que les odeurs et les fumées qui se dégagent enveloppent quotidiennement tous les environs. Par ailleurs, beaucoup de citoyens n’ont trouvé comme solution à leurs ordures que de les déposer sur la route nationale 68. Ainsi, le tronçon routier, qui sépare le chef-lieu de commune au hameau de Marako, est jonché de sachets et de sacs, souvent éventrés, portan très gravement atteinte à la nature et donne par conséquent une image défavorable à la localité entière. En outre, à ces immondices s’ajoute le réseau d’assainissement des dizaines de nouvelles habitations dont les eaux usées viennent se déverser en plein air et remplissent le fossé. “Nous avons saisi toutes les autorités pour se pencher sur cette situtaion”, nous ont confié plusieurs citoyens. Au demeurant, le nouveau site choisi pour accueillir la décharge publique n’a pas recueilli l’adhésion de tous, à commencer par celle des citoyens du village Maraca, qui voient une autre provocation car si avant les odeurs et les fumées nauséabondes leur parvenaient du nord-ouest, à l’avenir, elles arriveront du nord-est, étant donné que la distance est la même. Néanmoins, la seule entrave sérieuse a été celle des responsables de l’agriculteur, lesquels avaient émis des réserves, mais ces dernières ont été enlevées selon nos interlocuteurs.
Essaïd N’Aït Kaci
