Au premier jour de la grève…

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Au premier jour de son mouvement de grève, le Syndicat national autonome des travailleurs d’électricité et du gaz (Snateg) se dit ‘’satisfait’’ de la mobilisation de travailleurs.

En effet, ce dernier affirme que les travailleurs ont répondu à ce débrayage. Ainsi, ladite organisation syndicale a tenu son mot d’ordre d’un mouvement grève de trois jours, lequel a été entamé, hier, au niveau national.

«Les travailleurs au niveau des directions de la Sonelgaz ont répondu à l’appel de grève. Le taux de suivi que nous avons enregistré, au premier jour de note débrayage, est de 65% au niveau national», a affirmé Kouafi Abdelkader, secrétaire général du Snateg, précisant que la grève est largement suivie au niveau des wilayas de Tizi-Ouzou et Béjaïa.

L’interlocuteur a fait état de plusieurs wilayas qui ont rejoint ce mouvement de grève, à savoir Oran, M’ssila, Chléf, Illizi, Guelma, et Souk Ahras. Le SG du Snateg a tenu à souligner, en outre, que son organisation syndicale refuse le dialogue au niveau des directions des wilayas.

«On demande un dialogue direct avec le directeur général, pour trouver des solutions adéquates aux revendications soulevées», a-t-il déclaré. À retenir que le débrayage du Snateg se poursuivra aujourd’hui et demain.

La Sonelgaz parle d’une action «entachée d’irrégularités»

Pour rappeler, à travers ces mouvements de protestation, cette entité syndicale dénonce, «énergétiquement les violations quotidiennes des lois algériennes et internationales par le groupe Sonelgaz, profitant du silence du gouvernement de notre pays, qu’on exhorte à intervenir pour mettre un terme à ces pratiques exercées contre les travailleurs qui ne revendiquent que leurs droits», déplore-t-on.

De son côté, la direction générale de la Sonelgaz a rendu public, hier, un communiqué dans lequel elle précise : «notre société est soucieuse de préserver un climat de travail serein au sein de ses structures».

Elle a estimé, dans le même sillage, que l’action du Snateg «est entachée d’irrégularités», ajoutant qu’elle n’a «aucune relation de travail avec l’organisateur de ce mouvement». «Aucune revendication ou préavis n’a été notifié à notre société, sachant qu’il s’agit là d’un mouvement qui affecte le personnel de notre société, investie d’une mission de service public, qui exige une disponibilité du personnel d’exploitation 24h/24», informe Sonelgaz.

Samira Saïdj

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