Les résidents se plaignent des chauffards

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Dans une requête adressée au chef de daïra d’El Hachimia, l’association «Nour» du quartier des 50 logements de la ville d’Oued El Berdi, à 15 km au Sud du chef-lieu de wilaya, réclame l’installation d’un dos-d’âne, sur la route menant à l’établissement scolaire, à hauteur du dispensaire de la ville.

L’association attire l’attention sur «les risques qu’encourent aussi bien les enfants que les citoyens se rendant au centre de santé, lors de la traversée de la voie carrossable». Selon la même association, le «risque d’accidents est accru, d’autant que cette route, qui traverse le centre-ville, est très fréquentée par les automobilistes».

Pour rappel, de nombreux accidents avaient été enregistré par le passé sur cet axe routier. Les membres de l’association «Nour» affirment qu’un courrier a été adressé au directeur des travaux publics de la wilaya, «pour l’alerter sur le problème et solliciter l’installation d’un ralentisseur». Mais à ce jour rien n’a été fait, déplorent-ils.

Le P/APC d’Oued El Berdi et le chef de la daïra d’El Hachimia ont été eux aussi saisis par l’association en avril dernier. «Sauf qu’ils n’ont encore rien entrepris», déplore-t-on encore. Selon les membres de l’association, les responsables sollicités ont soutenu que l’installation d’un ralentisseur «requiert l’aval d’une commission composé de plusieurs services dont l’APC et la DTP».

Dans la même requête, les membres de l’association indiquent que, lors de la première entrevue, aucune solution n’a été trouvée et aucune mesure n’a été prise pour l’installation du ralentisseur à l’emplacement indiqué. Ils espèrent cette fois-ci une réaction des responsables concernés, pour la prise en charge de leur préoccupation.

Par ailleurs, nos interlocuteurs tiennent à préciser que plusieurs ralentisseurs ont été installés le long du boulevard principal traversant la ville d’Oued El Berdi, «sauf que l’emplacement de ceux-ci a été mal choisi», estiment-ils.

D. M.

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