Risque de perturbation sur la prochaine rentrée

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Les travailleurs de l’éducation, affiliés au Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap) n’ont pas l’intention d’abdiquer.

Tout en réitérant son attachement à sa plateforme de revendications, la Fédération nationale des travailleurs de l’éducation a brandi la menace de perturber la prochaine rentrée scolaire, si le ministère de tutelle ne satisfait pas ses doléances.

Cette entité syndicale a dénoncé vigoureusement la politique de la « sourde oreille du ministère de l’Éducation nationale envers les revendications de cette catégorie de travailleurs ». Selon le représentant de la Fédération en question, les enseignants « refusent catégoriquement de passer le concours interne au poste de directeur des établissements, et qui touche les trois paliers ».

Une situation qui, a-t-il dit, «risque de créer un déficit au niveau du secteur, étant donné que la majorité d’entre eux sont partis en retraite». Ce syndicaliste a, à cet effet, dénoncé la décision de la tutelle concernant la réduction de l’ancienneté, de sept à trois ans de service, exigée pour l’enseignant principal. Le représentant de ladite fédération a qualifié cette décision de « politique de bricolage ». De ce fait, la même source à appelé la ministre de l’Éducation nationale à procéder « à la révision du statut particulier des travailleurs du secteur ».

Il a déploré, dans ce sillage, le fait que «la tutelle n’ait aucune volonté de revoir le statut particulier des travailleurs de l’éducation, ni de promouvoir Tamazight». La situation, poursuit la même source, « est en train d’empirer dans le secteur de l’éducation nationale ». «Devant le non dénouement de sa situation socioprofessionnelle», ce syndicat a lancé un appel à tous les travailleurs du secteur, pour se mobiliser et adhérer aux mouvements de protestation, qui seront annoncés dès la prochaine rentrée scolaire. Il a, d’ores et déjà appelé l’intersyndicale autonome de la fonction publique ‘’à réfléchir aux mouvements de protestation, plus radicaux, à entreprendre dès la prochaine rentrée’’.

L O Challal.

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