Les cantonniers de la STP ne chôment pas

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Ce n'est pas encore l'été. Mais en prévision de cette saison, connue pour ses incendies, les cantonniers de la subdivision des travaux publics sont mobilisés pour nettoyer les talus et les fossés des routes nationales traversant la région, à savoir la RN 25 et 30 et la R68.

Cependant, c’est surtout la RN25, entre Draâ El-Mizan et la limite avec la daïra de Draâ Ben Khedda, qui est davantage prise en charge. « Quand ces petits arbustes, poussés sur les talus, sont rasés à terre, il y a beaucoup plus de visibilité dans les virages dangereux », dira ce chauffeur de taxi assurant la desserte de la ligne Draâ El-Mizan – Tizi-Ouzou. Un chef d’équipe expliquera: « Nous n’attendons pas l’arrivée des grandes chaleurs pour multiplier nos actions. Il faudrait aussi que les automobilistes fassent attention. Un mégot jeté dans un fossé pourrait être à l’origine d’une véritable catastrophe ».

Les œufs baissent à 250 dinars le plateau

Si le poulet est maintenu à 240 dinars le kilo, les œufs ont connu, ces derniers temps, une petite baisse qui fait réjouir les ménagères, notamment à l’approche du mois de Ramadhan. Avant-hier, un producteur les a affichés devant la mosquée Errahma à 250 dinars le plateau. « Même si leur calibre est moyen, ce prix est raisonnable. Dans les supérettes et autres magasins d’alimentation générale, ils sont encore cédés entre 300 et 350 dinars. On ne sait pas si ces œufs arrivent des mêmes poulaillers ou pas ».

Cours de soutien tous azimuts

À quelques semaines des examens de fin d’année et des compositions trimestrielles, les parents sont obligés de mettre la main à la poche pour financer des cours de soutien à leurs enfants. « Mon fils, qui est en 5ième AP, demande des cours supplémentaires, notamment en langue française. Sauf, qu’on ne trouve pas des professeurs qui donnent ces cours. Même ceux partis en retraite n’en sont pas intéressés », dit un parent à la recherche d’un professeur de langue française. Pour les autres niveaux, il a été donné de constater que de nombreux garages ont ouvert leurs portes, notamment en cette période cruciale de l’année scolaire. Par ailleurs, certains établissements scolaires, à l’exemple du lycée Ali Mellah, ont pris une initiative louable en ouvrant des salles de classe aux élèves de terminale, pour préparer leurs examens en groupes, sous la surveillance d’un universitaire. À noter, enfin, que ces cours alourdissent les charges des parents, de par leurs coûts élevés. Il y a lieu de relever, dans le même sillage, que la décision de la tutelle de sanctionner les professeurs, qui recourent à cette activité, n’est pas mise à exécution.

Amar Ouramdane

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