Le lycée dans l’indigence !

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Situé à la sortie nord du chef-lieu de la daïra, le lycée de Ouadhias se trouve dans un piteux état, les élèves et le personnel crient, en effet, leur ras-le-bol à cause des conditions de scolarité inadéquates.

Si les cinq écoles primaires et les deux collèges que compte la commune de Ouadhias ont bénéficié de projets de réfection, ce n’est pas le cas du lycée. Situé à la sortie nord du chef-lieu de la daïra, celui-ci se trouve dans un piteux état, les élèves et le personnel crient, en effet, leur ras-le-bol à cause des conditions de scolarité inadéquates. Les responsables de cet établissement ont interpellé le premier responsable du secteur au niveau de la wilaya, une commission s’est rendue sur les lieux pour l’inspection. Rien n’a été fait pour améliorer les conditions de travail. Cela a poussé les enseignants à observer des journées de grève pour dénoncer une myriade de carences : le terrain bourbier, les toits défoncées de quelques classes, l’inexistence de terrain du sport car le matériel occupe une partie de cet espace, ainsi que l’absence totale d’hygiène. Une lycéenne rencontrée en marge d’une cérémonie de récompense organisée la semaine passé fulminera : «Mis à part le personnel, rien ne va plus dans notre établissement. On a dû passer nos examens dans des conditions très dures, avec le bruit infernal des engins sur le chantier. Les enseignants sont à remercier pour leur travail, malgré la difficulté de la tâche, ils font de leur mieux». Pour sa part, M. Boutaous, le présidant de l’association des parents d’élèves, tire la sonnette d’alarme pour que ce mépris envers les enfants soit banni. «Les élèves sont livrés à eux-mêmes, les conditions de scolarité sont inadéquates, ajouté au manque du personnel, car plusieurs fonctionnaires sont sortis en retraite ou mutés vers d’autres établissements, sans qu’ils soient remplacés. On a plusieurs postes vacants. Je lance un SOS aux autorités locales pour agir et apporter les solutions nécessaires, et aux responsables du secteur de venir inspecter ce chantier qui nuit à la scolarisation et au bon fonctionnement de l’établissement».

Mouloud Zerbout

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