Le chantier toujours à l’arrêt

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Le projet de raccordement d’Ighil Ali, du moins une partie de la commune, au réseau du gaz naturel est à l’arrêt depuis plusieurs mois, a-t-on appris auprès des responsables de la municipalité.

Excepté le chef-lieu, dont le lot a enregistré un taux d’avancement de près de 70%, les deux autres lots, qui sont respectivement à 95% et 10% de taux d’avancement, sont à l’arrêt, apprend-on. «Les travaux de raccordement de certaines localités, situées à la périphérie de l’agglomération du chef-lieu, sont à l’arrêt depuis plus de 10 mois maintenant», relève un responsable de l’APC. Par ailleurs, les opérations relatives à la pose de la conduite de transport, de même que l’implantation d’un poste de détente, sont menées à bon port. «Durant sa dernière visite à Ighil Ali, le premier magistrat de la wilaya a instruit les responsables de la direction de l’énergie à relancer les travaux dans les meilleurs délais. Nous attendons avec impatience que cette instruction soit appliquée», dira le maire, selon lequel environ 70% de la population de la circonscription est concernée par ce projet. L’extension du réseau pour acheminer le gaz vers les localités périphériques et les autres villages de la commune est, d’autre part, inscrit à l’ordre du jour, indique-t-on. «Une étude d’extension du gaz pour 4006 foyers, avec pose d’un linéaire de 141 km de canalisations, a été réalisée et transmise à qui de droit», a déclaré, en substance, l’édile communal. Ce projet, dont le coût de réalisation est estimé à 57 milliards de centimes, est toujours en attente, informe-t-on. «C’est, pour le moins, insensé de tout mettre sens dessus dessous et d’abandonner le chantier en laissant les choses en l’état. Il y a, à mon sens, de l’irresponsabilité et de l’incurie dans la conduite de ce projet structurant», s’insurge un citoyen du village Takorabt, dont le chantier du gaz est à l’arrêt depuis des mois.

N Maouche.

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