A l'instar des autres communes situées au Sud-ouest de la wilaya de Béjaïa, celle d'Ighram est confrontée à un stress hydrique des plus persistants.
La pénurie de l’eau potable dans les réseaux de distribution des différents villages s’accentue surtout durant la saison estivale. Et comme on est aux « portes » de l’été, les habitants se trouvent « happés » par cette appréhension ayant trait à la rareté de l’eau potable. Et pour remonter le déficit en eau dans leurs foyers, les ménages se rabattent sur l’achat des citernes d’eau qu’ils payent à 1000 DA le remplissage.
« Ce n’est guère évident de vivre dans ces conditions lesquelles, à la longue, finissent par nous user », affirme un habitant du village Ath Sellam. Le projet, tant attendu, qui consiste en le raccordement de cette commune, en sus des autres comme Tazmalt, Boudjellil, Aït R’zine, Ighil Ali et Ath Mellikèche, aux eaux du barrage de Tichy Haf traîne toujours.
« Malgré les innombrables promesses des pouvoirs publics, nous ne voyons rien venir quant à ce projet d’alimentation de notre commune au barrage de Tichy Haf. A mon sens, il n’y a pas d’autre solution à cette pénurie dans notre région en dehors du raccordement à ce barrage » affirme un citoyen du village Irsen.
Par ailleurs, des efforts sont fournis localement pour remédier à cette situation. Ainsi, dans l’optique de renforcer l’alimentation en ce liquide, l’APC prévoit un projet d’implantation d’un réseau de l’AEP au profit du village de Timsilt. Notre source indique qu’un avis de consultation a déjà été lancé.
S. Y.