Les habitants du village Iberkanen, à 7 km à l’ouest du chef-lieu communal de Tirmitine, ne cessent de se plaindre des pénuries d’eau potable dont ils souffrent depuis bien longtemps. Selon les témoignages de ces mêmes villageois : «les services de l’hydraulique ont déjà lancé les travaux d’une nouvelle conduite AEP, pour mettre un terme au problème de la rareté d’eau dans notre région, mais le projet n’a pas été achevé suite à une opposition au lieu dit Ath Amar». De ce fait, ils exhortent les autorités locales à engager des pourparlers avec les opposants au passage de cette conduite dans leur localité et de trouver ainsi des solutions à ce problème. «Les services de l’hydraulique de la wilaya de Tizi-Ouzou ont entamé, l’année dernière, les travaux d’une nouvelle conduite AEP qui renforcerait l’alimentation de ce village en matière d’eau potable à partir du barrage Tasksebt , notamment pour alléger la souffrance des riverains, mais plus d’une année après, les travaux ne sont pas encore achevés, en raison d’une opposition de passage de la conduite par les habitants au village Ath Amar, à 700m d’Ibarkanen. De ce fait, les villageois exhortent les pouvoirs publics à agir en vue de mettre fin à leurs souffrances», dira un membre du comité du village de la région. Pour faire face à la situation déplorable qu’endurent ces villageois, surtout en ce début du mois de chaleur, ils se voient obligés de recourir à l’achat de citernes. «Aucune goutte d’eau n’a coulé de nos robinets pendant toute la semaine dernière. Et pour étancher, un tant soit peu, notre soif, on a recouru à l’achat de citernes coûtant 2000 DA», dira l’un des villageois de la région.
… À Tadmaït aussi
Les habitants du centre-ville de Tadmaït se plaignent de la pénurie d’eau potable qui s’accentue ces jours-ci. En effet, selon les témoignages recueillis auprès des habitants de la région, l’eau ne coule dans les robinets qu’à partir de minuit. Les citadins se demandent, dès lors, pourquoi, à chaque début de saison estivale, le ‘’sempiternel problème de la rareté d’eau potable refait surface dans cette commune’’. «Qu’attendent les autorités compétentes pour agir ?», tempête Djamel, un résident du centre-ville «Nous vivons un véritable calvaire, car l’eau potable ne coule que rarement dans nos robinets. Pour prendre une douche chez moi, il faut que j’attende jusqu’à minuit. Pourtant, nous n’avons cessé d’interpeller les autorités locales afin de prendre en charge notre doléance de façon définitive, mais sans résultat», regrette Lyes, un autre habitant de la région. De son côté, le mouvement associatif de la région a adressé une réclamation aux pouvoirs publics et aux services de l’ADE ainsi qu’à ceux de l’hydraulique de Tizi-Ouzou afin de prendre en charge le problème des coupures répétitives qu’endurent les Tadmaïtis depuis plusieurs mois déjà. Aussi, les 12 associations signataires de ladite requête ont exhorté les responsables concernés à procéder à la mise en marche des anciens forages existants dans la localité de Tadmaït «à même de mettre un terme à ces crises d’eau irritantes à plus d’un titre», plaide-t-on.
Rachid A.