La commune de Feraoun, située à 30 kms de Béjaïa, se débat dans un certain nombre de problèmes qui concernent plusieurs volets, notamment l'aménagement urbain, l'eau potable, la collecte des ordures, les infrastructures routières, etc.
Toutes ces insuffisances et autres se répercutent négativement sur le quotidien des quelques 20 000 habitants qu’abrite cette municipalité rurale, qui compte également une quinzaine de villages déshérités les uns et les autres. Si l’on fait un « zoom » sur le réseau routier de cette localité, le constat « n’y prête pas à la satisfaction », d’après des habitants. En effet, la commune de Feraoun est traversée par le CW35 qui parcourt, en plus de cette localité, les territoires des communes de Bouhamza et Amizour. Cet axe routier est très emprunté par les automobilistes de la région, vu son importance. Néanmoins, d’après des usagers, ce chemin névralgique se trouve en proie au délabrement et à l’usure. «Il ressemble à tout sauf à un chemin bitumé!», fulmine l’un des usagers habituels de ce tronçon qui passe par la municipalité de Feraoun. Effectivement, l’état de la chaussée de ce chemin est peu enviable, en ce sens qu’il est vétuste et délabré dans plusieurs de ses parties, ce qui empêche les automobilistes de le parcourir tranquillement. «À chaque fois, ce sont des cahotes et de violentes secousses qui secouent nos voitures au passage de certaines sections entamées par l’usure!» indique un autre usager. La couche bitumeuse, ou ce qui en reste, se trouve dans un état lamentable avec des ornières, des nids-de-poule, de larges crevasses en treillis, des cassis, des bosses et des sillons oblongs qui rendent la circulation routière des plus laborieuses ! «Nous payons les vignettes avec un sentiment d’affolement et des tarifs exorbitants pour rouler sur un tas de je ne sais quoi!», tempête notre interlocuteur. Et de poursuivre en s’interrogeant: «N’est-il pas temps que ce chemin soit pris en charge pour sa réhabilitation?».
S. Y.