«Ahcène n’était pas seulement notre frère, il était aussi un ami, un confident et un père. A la disparition de notre père, c’est lui qui a assuré et assumé la responsabilité de chef de famille, alors qu’il était encore adolescent.
Sur la bourse qu’on lui a accordée pour poursuivre ses études au Canada, il nous a réservé la part du lion et c’est avec ça qu’il nous a élevés. Au retour au pays, il a fait son devoir et n’a cessé de militer pour la reconnaissance de Tamazight. Hélas, à un âge où il pouvait encore produire, la maladie ne l’a pas épargné. Nous envisageons d’organiser un colloque qui lui sera consacré l’année prochaine. Je tiens à remercier les comités de villages, les associations culturelles et tout ceux qui ont fait le déplacement et participé à cet hommage».
Propos recueillis par Hocine T.
