S. Ait Hamouda
La sécurité est un droit du citoyen depuis belle lurette. Il le doit à l’Etat et à ses corps constitués. Par ses démembrements multiples, gendarmerie, police et les autres services douanes, pompiers et autres gardes forestiers. Il, le citoyen, qu’il soit simple, cadre, ou plus que cela, est protégé par la loi et ses gardes, constitutionnellement désignés pour. En Kabylie, la situation était un peu différente, pour des raisons que l’on sait. Aujourd’hui, nous pouvons dire que tout est rentré dans l’ordre, la gendarmerie est à nouveau acceptée par les Kabyles et sollicitée même pour instaurer la sauvegarde des populations et de leurs biens. Il est en tous les cas nécessaire, vu l’augmentation de l’insécurité, ces corps constitués sont plus qu’indispensables. La protection, par tous les moyens, de l’intégrité physique et de l’inviolabilité des possessions du citoyen est un rôle échu aux agents de l’ordre de quelque corps qu’ils soient. Nonobstant, il n’en demeure pas moins, que des cas d’atteinte aux biens et aux personnes ont été enregistrés dans la région. Certains ont été élucidés, d’autres pas, mais il n’en demeure pas moins que les enquêtes se poursuivent et promettent des résultats satisfaisants un jour ou l’autre. Il est assurément établi que la sécurité ne va pas sans le citoyen, bien qu’il soit protégé et défendu de jure et de facto par ces corps qui ne mettent pas leurs efforts en jachère. Le citoyen doit se mettre au service de ces agents, de jour comme de nuit, en leur apportant assistance par le renseignement. Il arrive que l’on se pose des questions sur la mission de ces services et l’apport de la population à cet égard, ils ne peuvent qu’être interdépendants, voire… Si la dépendance est interactive, c’est qu’elle s’accompagne du soutien actif et réel du servi, et non d’un service impassible. Nous nous verrons mal défendus si nous n’apportions rien à notre protection. De plus, pour notre protection à tous, nous devons apporter notre solidarité la plus totale à nos protecteurs.
S. A. H.