L'investissement privé, un accompagnateur attendu

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L’investissement privé est sollicité localement et avec insistance. D’abord, l’État ne peut plus assurer, à lui seul, le développement du pays de manière générale et plus particulièrement de la wilaya.

Il va falloir que le promoteur privé s’y implique davantage. Lorsque la promotion des investissements privés est réelle et encouragée par l’État et que les problèmes d’emploi et de main d’œuvre se trouvent réglés par une offre plus riche et une demande plus appuyée, il reste que les investisseurs rencontrent quelquefois des couacs au niveau foncier bien que l’État ait affirmé prendre en charge cette donne, particulièrement quand il s’agit de projets d’utilité publique, en facilitant l’obtention de terrains et même en termes d’attribution d’encouragements bancaires, comme de tout ce qui est moyens de fonctionnement : électricité, gaz, eau. Il semble que tout concourt pour un développement harmonieux privé et étatique. Il va de soi que l’un ne peut avancer sans l’autre, ils sont interdépendants et complémentaires. Il faut, pour ce faire, que la grande part revienne aux particuliers. L’État, pour sa part, jouera le rôle de régulateur, c’est son rôle. D’ailleurs, le wali de Tizi-Ouzou n’a eu de cesse de rappeler l’utilité des promoteurs privés dans le développement de la région, sachant qu’il n’y a de promotion de proximité que lorsque les particuliers s’y impliquent sérieusement. Et il faut que les approvisionnements soient disponibles, et la sécurité assurée par qui de droit, sinon la délocalisation est la solution subsidiaire que trouve le privé. On a connu des investissements au départ prometteurs, mais qui ont fini par changer d’horizon pour des cieux plus probants et cléments. Il est évident qu’un investisseur doit avoir des garanties pour s’approvisionner par tous les temps, qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il vente ou qu’il fasse beau. Et cela, c’est aux démembrements des pouvoirs publics locaux d’en assumer la responsabilité. Rien, sans cela, ne peut réellement marcher. Le développement local, ou de proximité, devrait répondre à une question d’emploi, de disponibilité et de confort de tous les citoyens.

S. A. H.

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