Assainissement et aménagement urbain en perspective

Partager

Dans la commune de Tazmalt, plusieurs localités ne sont pas pourvues en aménagement urbain. Un état de fait qui pèse lourdement sur le quotidien des habitants.

Raccorder par exemple son habitation au réseau de l’assainissement ou du gaz de ville devient un luxe. Comme la commune connaît depuis le début des années 1990 une extension urbaine effrénée, les nouvelles habitations « peinent » à bénéficier de l’aménagement urbain et des commodités essentielles. Les exemples sont légion, et presque toutes les localités sont touchées. Si l’on prend le cas de la bourgade agricole d’Ichikar, située au sud du chef-lieu, celle-ci est en proie à des carences en tous genres. Pourtant, le visiteur qui arriverait dans cette localité serait charmé par les multiples fermes et jardins verdoyants qui la jalonnent. Un petit paradis ombrageux, où sont plantées toutes sortes d’arbres fruitiers et de maraîchages. Malheureusement, ce petit coin de paradis n’échappe pas à l’urbanisation galopante où le béton avale tout ! Le problème d’assainissement notamment se pose avec acuité dans ce vaste hameau. A cet effet, l’APC a lancé, récemment, un avis de consultation en vue de le doter d’un réseau de l’assainissement sur une distance de 1 250 mètres. La bourgade d’Aït Saïd, située à la sortie ouest du chef-lieu, est concernée aussi par un projet d’assainissement sur une longueur de 1 650 mètres. Le quartier « Vejou », dans le village d’Allaghane, traîne lui aussi ce sempiternel problème d’assainissement depuis des années. Un projet y est retenu mais il est à son énième avis de consultation. «Le marché sera-t-il attribué un jour ?», s’interrogent les habitants du quartier. Par ailleurs, et concernant l’opération de bétonnage de ruelles, deux projets ont été inscrits : il s’agit du bétonnage des venelles du village Idhriken sur 400 mètres, et celles du faubourg Tineswine Ivahlal du chef-lieu.

Syphax Y.

Partager