Si par le passé, ce sont des jeunes bénévoles qui viennent au secours des familles démunies et des jeûneurs nécessiteux ; cette année, c'est l'association caritative "Errahama" qui se charge de cette mission.
«Nous nous sommes constitués en association. Nos objectifs sont nombreux en plus de l’ouverture du restaurant « Iftar Assaim »», nous répond M. Mouloud Brahimi, en sa qualité de président de cette association. Ce dernier était en train de coordonner l’opération de préparation du repas en ce troisième jour de Ramadhan. Effectivement, notre interlocuteur était au four et au moulin, alors que la rupture du jeûne allait être annoncée de sitôt par le muezzin. Comme d’habitude, c’est un restaurateur qui met son local à la disposition de ces jeunes bénévoles. «Les potiers nous ont offerts des services complets et les commerçants contribuent chacun selon ses moyens. Nous recevons suffisamment d’aides. De jour en jour, on voit des dons arriver. Nous remercions tous ceux qui participent à cette action», enchaîne notre interlocuteur. Celui-ci nous apprend que le nombre de repas augmente de jour en jour. «Pour le premier jour, nous avons servi 73 repas. Au deuxième jour, le nombre est monté à 88 parts. Chaque jour, nous constatons qu’il y d’autres personnes qui arrivent. Et c’est pourquoi, nous prenons les devants en augmentant les parts», nous explique-t-il. Au sujet du repas servi, le président de la dite association dit que le plat est composé d’un hors-d’œuvre varié ou d’une chorba, d’un plat de résistance, d’un morceau de viande ou de poulet, d’un dessert, de la limonade et de l’eau minérale. Pratiquement, ce sont tous des habitants du chef-lieu qui viennent se restaurer, et quelques usagers de la RN 30 qui traverse ce centre urbain. Contrairement aux années précédentes, lorsque les bénévoles livraient les repas à domicile aux familles nécessiteuses, pour ce mois, les membres de l’association ont opté pour une autre méthode. «Chaque début de semaine, nous achetons des légumes, des fruits, de la viande ou un poulet que nous livrons à ces familles qui sont dans le besoin. C’est plus pratique», conclut M. Mouloud Brahimi.
A. O.
