Le jardin public à l’abandon

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Le jardin public de la cité Zerrouki, située à la sortie sud de la ville de Bouira, se trouve dans un piteux état. Les autorités locales, à leur tête la commune de Bouira, ne semblent pas intéressées par l’entretien de cet espace, qui est fréquenté quotidiennement par des dizaines de jeunes du quartier.

Mis à part le terrain de football qui accueille régulièrement les équipes de différents quartiers de la ville, le reste du jardin est à l’abandon. On y trouve des ordures de toute sorte, des sachets en plastique, des cartons et toute sorte d’emballages. Il s’est transformé en véritable dépotoir. Ainsi, certains des équipements qui y ont été installés pour permettre aux enfants du quartier de jouer, notamment des balançoires, sont détruits. Les habitants du quartier attendent toujours l’intervention des responsables de l’APC pour effectuer des réparations, mais en vain. «Nous demandons aux responsables locaux d’intervenir pour remettre en l’état ce jardin. Nos enfants n’ont pas où aller pour jouer. Nous assistons chaque jour à la destruction de cet espace», a déclaré un habitant du quartier d’Oued D’hous. Une partie du jardin est inaccessible au public à cause des herbes. Toutes les opérations de désherbages, qui ont été menées à travers plusieurs quartiers du chef-lieu de wilaya n’ont pas touché ce jardin. «Ce n’est pas normal de laisser un jardin dans cet état. L’APC doit procéder dans les meilleurs délais à l’opération de désherbage. Les enfants qui fréquentent ce jardin courent un réel danger. Il y a un risque de blessures ou de morsures. On ne sait pas quoi trouver dans cette herbe. En plus, si un incendie venait à se déclarer dans cette herbe, les quelques arbres qui existent risquent de disparaitre», ajoute un citoyen rencontré sur les lieux. Il faut souligner que la wilaya a dépensé, il y a trois ans, un grand budget pour l’aménagement de ce jardin, qui date des années 80. Les autorités locales sont appelées à entretenir ce jardin, et tout autres espaces publics pour permettre aux familles de respirer, d’autant plus qu’à Bouira, on ne compte pas beaucoup de jardins publics.

Massinissa A.

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