À quand l’installation de fourrières canines ?

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En dépit des campagnes d'abattage de chiens errants, effectuées dans la commune de Boudjellil, ces derniers reviennent à chaque fois "réinvestir" les lieux, en se faisant de plus en plus menaçants.

En tout cas, c’est ce qui a été constaté, ces derniers jours, où des chiens errants, seuls ou en meutes, « gambadaient » dans les différentes localités que compte la municipalité. Le passage de ces animaux en meutes dans les rues provoque la panique parmi les passants, surtout parmi les enfants et les personnes âgées, lesquels se trouvent vulnérables et complètement désarmés devant ces chiens menaçants. Beaucoup d’enfants, la peur au ventre, rebroussent chemin à la vue d’un chien errant, et ce de peur d’être mordu ! Ces derniers trouvent leur compte surtout dans les décharges sauvages et autres dépotoirs, où ils fouinent avec leurs museaux en éparpillant les ordures. «Chaque jour, c’est le même constat qui se reproduit avec ces chiens errants! Les déchets entreposés dans les sacs la veille pour être enlevés, se trouvent, au petit matin, éventrés et leurs contenus dispersés et parsemés ici et là sur la chaussée et les trottoirs par ces chiens errants. Cela pose un grand problème de salubrité publique», témoigne un habitant de Boudjellil, chef-lieu communal. En plus de ces désagréments causés à l’hygiène publique, ces animaux peuvent transmettre des maladies graves comme la rage, la leishmaniose et autres maladies parasitaires. Ce problème de chiens errants est, semble-t-il, banalisé, alors qu’il est sérieux, du moment qu’il a trait directement à la santé, et même à la survie des citoyens. «Il faut vraiment que les pouvoirs publics pensent sérieusement à une solution efficace contre ces bêtes. Leur abattage n’a pas réglé le problème, et il ne le réglera pas! Il serait souhaitable que des fourrières canines soient implantées, pour leur épargner une mort atroce, ce sont avant tout des êtres vivants !», préconise un habitant de Boudjellil.

Syphax Y.

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