700 demandes en attente de traitement

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Le programme de promotion de l’habitat rural, financé par le fonds national du logement (FONAL), connait un franc succès dans la commune de Boukhelifa.

Il n’y a qu’à voir le nombre de souscripteurs en attente de décisions d’aide, pour s’en convaincre, «nous avons recensé quelques 700 demandes en attente de traitement, et les souscriptions n’arrêtent pas d’affluer vers les servies de la collectivité», déclare en substance, un membre de l’exécutif communal. «Au cours de ces dernières années, nous avons bénéficié de plusieurs quotas, mais l’offre n’a jamais pu absorber une demande sans cesse plus accrue», confie le responsable de l’APC, indiquant qu’aucun programme FONAL n’est affecté au profit de la circonscription depuis l’année 2015. «Boukhelifa, à l’inverse de nombreuse communes, ne bénéficie pratiquement pas des autres formules de logement. C’est pour cela que les pouvoirs publics se doivent de lui réserver un traitement avantageux, en lui octroyant des quotas FONAL plus consistants», suggère-t-il. Un autre élu local plaide pour une revalorisation substantielle de l’aide allouée, pour compenser le renchérissement du coût de la construction. «À l’heure où l’inflation bat son plein, il est plus qu’indispensable de revoir à la hausse cette aide, en la portant de 70 à 120 ou 140 millions», dira-t-il. Certains citoyens de Boukhelifa, adhérents à cette formule de logement, avouent être gagnés par la lassitude d’avoir attendu si longtemps, sans rien voir venir. «Deux longues années de poireau et toujours rien de nouveau. C’est franchement désespérant», affirme Amer, un souscripteur résidant à la périphérie du chef lieu communal. «Mon seul et unique espoir d’étrenner un logis est arrimé à ce programme FONAL. L’absence de nouveaux quotas nous plonge dans l’angoisse, et nous fait craindre la suppression pure et simple de cette aide de l’état», s’inquiète un autre citoyen du village Tala Hiani.

N. Maouche

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