Comme tout ailleurs, dans la vallée sud de la wilaya, dans cette municipalité dont une grande partie est située en pleine, la céréaliculture occupe la première place devant les autres filières agricoles.
Pour cette saison, 580 hectares ont été emblavés. «Nous avons au total 530 hectares de blé et 50 hectares d’orge», précisera, d’emblée, M. Lounès Fellahi en sa qualité de conseiller agricole du bureau communal. Aussi, pour mener à terme la campagne moisson-battage qui vient d’être lancée, la CCLS de Draâ Ben Khedda a dépêché sur les lieux une moissonneuse-batteuse. «En plus de cette machine, il y a une autre appartenant à un privé. Au rythme de quinze hectares par jour, nous espérons que dans un mois au plus tard, la campagne sera clôturée», jugera-t-il. Selon notre interlocuteur, la récolte sera bonne pour de nombreuses raisons. Il citera, entre autres, la bonne qualité de la semence, les conditions climatiques favorables, le suivi à la lettre de l’itinéraire agricole par les céréaliers et bien sûr leur expérience. «Pour nos estimations, nous comptons récolter environ 11 mille quintaux. D’ailleurs, selon les premiers échos qui nous sont arrivés, le rendement moyen tourne autour de 20 quintaux à l’hectare», apprendra-t-il. Le conseiller agricole ajoutera que le dispositif est mis en place. «Nos fellahs ont été informés par exemple au sujet du désherbage aux alentours des champs. Nous leur avons aussi recommandé de vérifier l’état des machines durant toute la campagne», enchaînera M. Lounès Fellah. Par ailleurs, celui-ci dira qu’une grande superficie d’environ 500 hectares a été consacrée aux fourrages. «Pratiquement, c’est biennal. Les champs ne sont emblavés qu’une année sur deux. Il faut savoir que les fourrages sont très importants. Ils rentrent dans le processus de fertilisation des terres», soulignera-t-il durant cette entrevue. A la fin, ce conseiller agricole lance un appel en direction des fellahs de protéger au maximum leurs entrepôts de fourrages. «Ils doivent prendre leurs précautions. En plus, ils doivent les éloigner de leurs habitations parce que durant cette saison, les incendies ne sont pas à écarter», conclura-t-il.
Amar Ouramdane