Les épreuves du Baccalauréat, session 2016/2017, ont débuté hier à travers les 60 centres d’examen de la wilaya de Bouira qui accueillent, cette année, 16 410 candidats.
À retenir que ce premier jour s’est passé dans de bonnes conditions et aucun incident n’a été signalé. C’est du moins ce qu’a indiqué le premier responsable du secteur, Mourad Bouziane. Cependant, il faisait chaud, très chaud, en ce 16e jour du Ramadhan. Il faut dire que, cette année, les candidats devront supporter et la canicule et le jeûne. Certes, ces conditions ne sont pas pour arranger les choses, mais cela n’a entaché en rien la volonté et la détermination des candidats au Baccalauréat. Certains d’entre eux, rencontrés à la sortie du centre d’examen Houari Boumediene de la ville de Bouira, avaient même le sourire et semblaient plutôt confiants. Ils venaient de terminer l’examen de l’arabe et leurs avis étaient partagés. Pour Amar, un candidat libre de Sour El Ghozlane, les deux sujets proposés au choix étaient abordables et avoue y avoir bien travaillé. Il dira avoir opté pour le premier sujet qui est, en fait, un poème intitulé «Novembre» de Mohamed Lakhder Essaïhi. Selon notre interlocuteur, le sujet était abordable, car son thème est récurrent et largement usité. Abdelmoumene, un candidat poursuivant des études en gestion et économie (GE), n’est pas de l’avis d’Amar. Selon lui, les deux sujets proposés étaient difficiles. Cependant, nos deux candidats étaient unanimes à évoquer une organisation stricte et sévère. Selon eux, une fois le portail franchi, les candidats sont priés de remettre à des agents, à l’entrée du centre d’examen, leurs téléphones portables. Selon l’un des deux candidats, un agent, muni d’une sorte détecteur, veille au grain et aucun objet électronique ou portable n’est toléré. Même topo au niveau des salles d’examen. Les candidats avouent que la discipline est de fer et les surveillants sont alertes et ne tolèrent aucun écart. «Dans la salle, c’est le silence total, on peut entendre une mouche voler», témoigne Amar. Dans les alentours du centre d’examen, point d’attroupement de badauds ou de stationnement de véhicules. Les policiers postés devant le lycée Houari Bouemediene interpellent tout automobiliste voulant stationner et lui intiment l’ordre de circuler. Il faut dire que les mesures ont été renforcées cette année par le ministère de tutelle, pour éviter toute tentative de triche ou autre incident susceptible de perturber le bon déroulement des épreuves. C’est dans ce sens que des centaines de policiers sont mobilisés pour sécuriser cet examen dans la wilaya Bouira. Questionné à propos des conditions climatiques qui sévissent en ce premier jour, marqué par des chaleurs caniculaires et coïncidant avec le Ramadhan, les deux candidats avouent que bien que cela les éprouve un peu, ils gardent, tout de même, le moral.
Djamel Moulla
