Volontariat pour nettoyer le cimetière Sidi Boubekeur

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C'est le plus important cimetière du village de Tafoughalt. En effet, selon certains villageois, l'histoire du cimetière Sidi Boubekour, qui s'étend sur plusieurs hectares, remonte au moins à deux siècles d'existence.

«C’est le plus grand cimetière au niveau de toute la commune. Nous avons encore d’autres cimetières, à l’image d’Idarwazène, Idemichène. Ceux-ci sont abandonnés. D’ailleurs, on y enterre plus nos morts. Même celui de Sidi Boubekeur est presque saturé. Il faudrait trouver un autre endroit», expliquera un membre du comité de village. À Tafoughalt, ce cimetière est subdivisé en djemaâs. «Nous avons neuf djemâas. Chacune a son carré. Seulement, pour Iâzavène, ils préfèrent enterrer leurs morts à Avla, un cimetière de leur quartier», précisera le même interlocuteur. Depuis le début du mois de Ramadhan, chaque djemaâ s’occupe de nettoyer et de désherber son carré. «Comme les villageois ne sont pas disponibles, nous recourons à des ouvriers saisonniers. Ils sont payés à la tâche. En plus, ils peuvent bénéficier des herbes fauchées», dira un membre de la djemaâ d’Ath Abdellah. Le comité de village qui regroupe toutes les djemaâs a laissé le choix aux représentants de chaque djemaâ de recourir à la manière qu’il juge opportune pour nettoyer son carré. «Le libre choix est laissé aux représentants des djemaâs. L’essentiel est que le cimetière soit nettoyé et débarrassé de toutes les herbes folles. Nous craignons qu’un incendie ne s’y déclare, c’est pourquoi cet endroit doit être propre dans les meilleurs délais possibles. Pour le moment, je peux vous dire que plus de 70 % sont déjà nettoyés», conclura le même membre du comité de village. Il faut souligner que dans ce village de plus de cinq mille habitants, les membres du comité programmeront, dès la fin du mois de Ramadhan, une action de volontariat pour nettoyer le chemin communal qui relie le village qui mène à la RN25.

A. O.

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