Les habitants de la cité fourrière, dans la commune de Tadmaït, à 18 km à l'ouest de Tizi-Ouzou, se plaignent des mauvaises conditions dans lesquelles ils vivent et réclament leur relogement.
Selon les informations recueillies sur place, ces mêmes habitants vivent dans des conditions lamentables, dans des bidonvilles abritant plus d’une centaine de familles dans des demeures construites en parpaing et des toits en zinc. De plus, leur quartier n’est pas encore raccordé au réseau d’assainissement. Les rejets des eaux usées ruissellent dans les ruelles dudit quartier et des fosses septiques débordent. Une vraie menace sur la santé publique. Pour rappel, certaines habitations précaires ont été inondées l’année dernière, suite aux fortes chutes de pluies, en raison de l’absence d’avaloirs et de caniveaux. «Nous vivons dans des conditions déplorables depuis les années 1990. Il y va de notre santé et de celle de nos enfants. De ce fait, nous lançons un appel aux pouvoirs publics afin d’accélérer l’octroi de nos logements», dira Mohamed, l’un des habitants de la cité. Selon un élu local, un programme de 140 logements de type RHP (Résorption de l’habitat précaire), a été lancé en 2008, implanté à quelques encablures du chef-lieu de Tadmaït, à l’initiative de l’OPGI de Tizi-Ouzou. Ces logements sont achevés depuis bien longtemps, mais leur distribution tarde à voir le jour. Ces mêmes habitants s’interrogent sur le retard pris pour attribuer ces maisons, puisque 140 sont déjà achevées depuis plus de cinq ans déjà.
R. A.
