Une bijouterie située au lieu dit «Ahechad Bouakouir», à trois kilomètres du chef-lieu d’Aïn El-Hammam, a été la cible de malfaiteurs, jeudi dernier, vers quatorze heures. Le propriétaire, absent pour cause d’enterrement d’un villageois, a laissé son commerce sous la garde d’une jeune fille, seule. Ce dont ont profité des individus mal intentionnés pour accomplir leur méfait. Ainsi, deux jeunes filles pénètrent les premières, faisant mine de choisir des colliers, vite rejointes par deux hommes, leurs acolytes, qui demandent des gourmettes. Brusquement, un des assaillants pointa son pistolet laser sur le coup de la vendeuse qui tomba inanimée. Ses mains furent attachés et sa bouche bâillonnée à l’aide de scotch. Après avoir vidé le tiroir caisse et raflé la plupart des bijoux des présentoirs, les assaillants quittent rapidement les lieux. Des bijoux abandonnés dans la hâte trainaient encore dans la vitrine à l’arrivée de la police. Remise de ses émotions, la jeune fille sortit dans la rue pour demander de l’aide. Elle fut libérée par une passante et l’alerte fut donnée. Un jeune homme présent dans les parages affirme avoir vu un véhicule de type «307» ou «308» immatriculé dans la wilaya «10» (Bouira) partir en trombe, en direction de la commune de Yataffen. L’information ne pourra être confirmée que par les deux corps de services de sécurité qui s’étaient rendus sur les lieux pour les besoins de l’enquête. Pourtant, ni le lieu ni l’heure du vol ne devaient en principe favoriser une telle attaque, vu que la bijouterie est située sur une route très fréquentée entre treize heures et quinze heures, par des véhicules et des piétons qui se rendent à l’hôpital tout proche, pour la visite aux malades hospitalisés. Les allées et venues de voitures et de piétons n’ont, malheureusement pas dissuadé les voleurs d’accomplir leur funeste dessein. Pour rappel, deux habitations, l’une sur la route d’Aït Yahia et la seconde à la cité Akkar, ont été cambriolées en plein jour à une vingtaine de jours d’intervalle. L’événement de jeudi vient encore accentuer la psychose chez les habitants, qui voient le retour des bandits qui avaient quitté la région depuis plusieurs années.
A.O.T.