Le transport aux abonnés absents pendant l’Aïd

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Les consignes données aux commerçants, leur enjoignant d’ouvrir leurs boutiques les jours de l’Aïd, semblent avoir été respectées par la plupart d’entre eux.

Au moins une dizaine de magasins d’alimentation générale étaient ouverts toute la journée de dimanche dernier dans la région d’Aïn El Hammam. En effet, le matin, le pain était visible dans les présentoirs de plusieurs boulangeries qui ont profité de l’occasion pour écouler leurs pâtisseries et autres gâteaux. Cependant, en soirée il n’y avait que des confiseries. Bien qu’ouverts, la plupart des cafés n’ont pas drainé de monde. Quelques personnes sirotaient des cafés sur le comptoir du café de la place. Le transport, comme à chaque fête, représente, cette année également, la seule ombre au tableau. Les citoyens non véhiculés ont eu toutes les peines du monde, pour se déplacer. Pour aller d’un village à l’autre, il ne leur restait qu’à compter sur leurs pieds, pour une marche forcée sous un soleil de plomb. Pas un seul fourgon ou taxi en vue. Ni sur les routes ni dans les aires de stationnement de la ville. Quant aux voyageurs désireux d’aller hors de la commune, ils n’ont d’autre choix que de différer leur voyage. Pourtant, les mouvements de personnes sont très importants en ces jours de fête où la tradition veut qu’on rende visite aux proches pour leur présenter ses vœux. D’ailleurs, les voitures particulières n’ont pas cessé leur va-et-vient dès la fin de la prière de l’Aïd. Bien que la situation se soit, quelque peu, améliorée, les citoyens sont demeurés confrontés aux difficultés de transport. Les mêmes problèmes reviennent périodiquement à chaque fête. Seuls les boulangers et les épiciers destinataires de réquisitions assurent le service minimum. Quant aux autres prestataires, tels les taxis, les fourgons, les restaurants ou autres, ils continuent de briller par leur absence, pénalisant de la sorte les citoyens.

A. O. T.

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