Le CW7, parcourant les territoires des communes de Tazmalt, Ath M’likèche et Ighram, est passablement dégradé. Des affaissements de la chaussée sont apparus en divers endroits, a-t-on pu constater de visu. «Nous avons sollicité, à maintes reprises, les services de la direction des travaux publics, afin d’inscrire une opération de réhabilitation de cet axe routier, mais notre doléance n’a, visiblement, pas été prise en considération», soutient un membre de l’exécutif communal d’Ath M’likèche, rappelant que l’entretien de ce chemin n’est pas du ressort de la collectivité locale. «Quand bien même il le serait, dira-t-il, l’APC ne pourrait pas supporter le coût de sa prise en charge». Parcourant en lacets une enfilade de monts et de vallées, le tracé de l’axe routier est caractérisé par une forte déclivité et présente une kyrielle de points de rétrécissements. «C’est une route truffée de malfaçons et qui se dégrade de jour en jour. Par endroits, l’asphalte est littéralement parti en lambeaux, ce qui oblige les automobilistes à rouler au pas pour ne pas se mettre en danger», affirme un transporteur, assurant la ligne Ath M’likèche-Tazmalt. «Le CW7 est une épreuve difficile, surtout par temps de pluie, durant lequel la plus grande vigilance est recommandée», enchaîne un automobiliste du village Ath Ouamar. D’autres usagers de cette route s’insurgent contre les fossés bétonnés. Des ouvrages d’accompagnement qu’ils assimilent à des «chausse-trappes». «Il est à se demander si l’on a vraiment besoin d’ouvrages si profonds et si larges, pour évacuer les eaux pluviales», s’interroge un usager du village Tabouda.
N. M.
