Le marché informel perturbe toujours la circulation

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Le chemin de wilaya n° 127, menant à la commune d’El-Hachimia, à 15 km au sud du chef-lieu de la wilaya, est constamment le théâtre de perturbations de la circulation routière, particulièrement au niveau d’une sortie menant vers la commune d’Oued El-Berdi. En effet, de nombreux vendeurs ambulants informels ont transformé les accotements de cette route et une bonne partie de la chaussée en un souk, où ils écoulent, en toute quiétude, leur marchandise. Celle-ci est constituée essentiellement de fruits et légumes que les marchands présentent dans des étals, sous des températures dépassant largement les 45°. La vente du poisson y aussi pratiquée. Les odeurs nauséabondes qui s’y dégagent rendent l’atmosphère irrespirable. Ne laissant que très peu d’espaces aux automobilistes, ces vendeurs provoquent d’interminables bouchons. Chose qui amène souvent à prises de bec, parfois violentes, entre automobilistes et marchands. «Il faut dire que le laisser-aller de l’APC et l’absence de l’autorité publique y sont pour beaucoup dans cette anarchie», lâche un citoyen venu remplir ses jerricanes au niveau d’un point d’eau situé en contrebas de cette route. Et d’ajouter : «Les autorités locales doivent impérativement donner un coup de pied dans la fourmilière afin de rendre le trafic routier plus fluide». Pour ces vendeurs de l’informel, l’activité à laquelle ils s’adonnent aux abords du CW127 est certes nuisible, mais elle leur est ‘’plus que vitale’’. «On est contraints de recourir à cette vente, car c’est notre seul moyen de garantir notre pitance quotidienne. Les souks sont toujours remplis et il n’existe pas de locaux en ville où nous pouvons exécrer légalement», révèle Lakhdhar, un vendeur d’une vingtaine d’année rencontré sur les lieux.

Aziz C.

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