«Enfin, Algérie-poste a entendu notre doléance concernant la dotation de notre bureau de poste d’un distributeur automatique de billets de banque», lancera un usager qui vient de voir cette machine neuve installée juste à l’entrée de l’agence postale. Bien que ce DAB ne soit pas encore opérationnel, car il vient tout juste d’être placé (lundi dernier), les usagers sont déjà satisfaits : «Il nous évitera les déplacements jusque Draâ El-Mizan, Draâ Ben Khedda et parfois jusqu’à Tizi-Ouzou», dira un autre usager. Effectivement, au moment du versement des salaires notamment des enseignants et les pensions de retraite, des chaînes interminables se forment devant les guichets. Devant ce fait, et pour retirer leur argent, des usagers se dirigent vers les villes précitées moyennant des dépenses supplémentaires et d’autres tracas liés aux déplacements, tels les encombrements notamment au lieu-dit « La casse ». Maintenant que cet équipement est placé, les usagers d’Algérie poste souhaitent que le receveur le fournisse suffisamment en liquidités afin de leur permettre de faire des retraits en dehors des heures de travail, les week-ends et les jours fériés. «C’est vrai que ce DAB est une bonne chose, mais je pense qu’il faudrait le sécuriser, comme il se doit, pour qu’il ne subisse pas des dégradations nocturnes, d’autant plus que notre commune ne dispose d’aucune structure de sécurité. A ce propos, il est temps d’agir afin de mettre en service la sûreté semi-urbaine déjà délabrée, car elle a été réceptionnée depuis plus de sept ans sans être exploitée », estime un autre détenteur de compte courant postal (CCP). Dans ce même chapitre, c’est-à-dire l’amélioration des services postaux, les usagers souhaitent que leurs cartes monétaires expirées soient renouvelées dans les meilleurs délais. Par ailleurs, ce sont les habitants des villages d’Ath Attella qui interpellent les responsables concernés de passer à l’action au niveau de leur bureau postal à l’abandon. Ceux d’Iâllalen, eux, espèrent que les promesses qui leur ont été faites au sujet de la réouverture de leur bureau, déjà restauré depuis des années, soient tenues. Enfin, ceux de Tafoughalt souhaitent que leur agence, un bureau rural opérationnel depuis le début des années 80, puis fermé pour une courte durée durant les années 90 en raison de l’insécurité, subisse une restauration à l’exemple de celle de Tizra Aissa.
Amar Ouramdane