Faisant partie des projets d’aménagement des pistes menant aux villages de la commune d’Aïn El-Hammam, la route d’Aït Sidi Saïd vient de subir, bien que partiellement, un revêtement en BB (béton bitumineux). Depuis quelques jours en effet, cette voie en état de dégradation avancée est redevenue convenable, à la grande satisfaction des usagers qui l’empruntent quotidiennement. Les habitants de ce petit village limitrophe de la ville de Michelet, ne cessaient de se plaindre des nids de poule apparus sur la chaussée, et des dénivellations dues aux mouvements fréquents du sol de cette zone. Il a fallu, à plusieurs reprises, dépêcher sur les lieux des engins de travaux publics pour aplanir le sol affaissé qui entravait le déplacement des véhicules des villageois. Cet accès permet également de joindre les habitations jouxtant l’ancienne cité coloniale, et les deux bureaux respectifs d’Algérie Poste et de l’ACTEL de la ville. Cependant, il faut noter que ce bitumage, réalisé sur une distance de neuf cents mètres linéaires seulement, par les services de la subdivision des travaux Publics, dans le cadre du fonds commun des collectivités locales (FCCL) n’est pas encore achevé. Il revient, selon nos sources, à l’APC de procéder au bitumage de la seconde partie d’une longueur de plus de mille mètres linéaires. Ce qui ne pourrait être effectué, d’après notre interlocuteur, qu’une fois que le réseau d’assainissement prévu sur cet axe, serait terminé. En attendant, les habitants ne peuvent qu’être satisfaits de voir le tronçon le plus «délicat», objet d’affaissement du sol, redevenu praticable. Par ailleurs, l’accès tant décrié, menant vers l’ex CEG, vient lui aussi d’être pris en charge par l’APC. «Notre calvaire prend finalement fin», nous dit un habitant de la cité des fonctionnaires, soulagé de ne plus avoir à mettre à mal sa voiture en circulant sur ce chemin. Il fallait en effet, rouler matin et soir, dans des crevasses où le châssis de la voiture touchait le sol par endroit. En hiver, il fallait traverser des marres d’eau boueuse. En été, c’est l’enfer. «On ne peut ouvrir les fenêtres devant ces nuages de poussière soulevés par les voitures qui se rendent à la cité ou à la crèche communale», se plaignent les locataires du bâtiment, situé en contrebas. Notons que notre attention a été attirée par l’accès menant au CEM d’Ouaghzen et aux habitations voisines, qui se dégrade de plus en plus. Réalisé en béton armé, il y a quatre ou cinq ans, il a résisté aux intempéries quelques temps avant que le ciment ne commence à s’effriter. De nombreuses plaques, laissant à nu de la ferraille, sont apparues ces derniers temps. Le treillis soudé soulevé représente un danger pour les véhicules, et surtout pour les élèves qui risquent de se prendre les pieds dans ces carrés, avec les conséquences que l’on peut imaginer. La rentrée scolaire est loin. Ce qui donne le temps aux responsables concernés de remédier à la situation avant le retour des enfants.
A. O. T.