Les habitants du village de Bouaziz, dans la commune de Boudjelil, sont montés au créneau à plusieurs reprises, pour alerter les autorités sur le danger que font peser sur la population les vieux câbles électriques des lignes de transport desservant leur patelin.
«Ces câbles ont fait leur temps. Leur vétusté est telle qu’ils chutent au moindre souffle du vent. Parfois ils tombent à terre sans raison apparente», témoigne un citoyen du village. Un autre habitant rappelle la frayeur qui s’est emparée de la population, suite à la chute d’un câble électrique à proximité de l’école primaire du village. «On l’a vraiment échappé belle, car lorsque l’incident est arrivé, il n’y avait personne sur les lieux. On a du mal à imaginer le drame qui se serait produit, si des enfants étaient là», souligne-t-il. Pour écarter ce danger potentiel, suspendu telle une épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes, les citoyens de Bouaziz suggèrent aux responsables de la SONELGAZ de supplanter les câbles surannés par des torsadés. «Nous avons fait parvenir nos requêtes à travers plusieurs canaux de communication, et nous attendons un retour d’écoute que nous espérons favorable», affirme un villageois, précisant que Bouaziz n’a jamais bénéficié d’une quelconque opération de ce genre. Des habitants résidants aux villages Tala El Vir et Aarkouv, font état du même problème, tout en signalent des chutes récurrentes de tension. «Les dysfonctionnements grevant le réseau électrique sont monnaie courante. Quand ce n’est pas une rupture de courant, c’est une chute de tension qui s’invite, pour vous faire des misères», atteste un quadragénaire de Tala El Vir. «L’Etat, exhorte-t-il, se doit d’assumer ses responsabilités, en engageant les opérations de réhabilitation qui s’imposent». Et pourtant, «cela ne tient qu’à un fil !», clame-t-il.
N Maouche.