Les signataires du Pacte National Economique et Social de Croissance à savoir l’UGTA, FCE, CNPA, CIPA, CAP, UNI, CGP-BTPH, AGEA, ont exprimé hier «leur vive préocc-upation après le traite-ment réservé au Président du FCE, Monsieur Ali Haddad, le samedi 15 juillet 2017 à l’institut supérieur de la Sécurité sociale». Les signataires de la déclaration, qui font référence à la mésaventure du patron du FCE qui a dû quitter les lieux sur instruction des services du premier ministère, signalent toutefois que «La sagesse et la sérénité nous commandent de ne pas y voir, pour l’instant, un coup de canif au consensus douloureusement construit et qui porte, par le geste de Monsieur le Premier Ministre, indéniablement préjudice à l’esprit et la lettre du Pacte National Economique et Social de Croissance, moment fondamental de la consécration de la culture du dialogue social entre le Gouvernement et ses partenaires socioéconomiques». «Ce dialogue, fruit de la confiance entre tous les partenaires, initié et porté par son Excellence Monsieur le Président de la République, vient d’être entaché par un acte difficilement admissible. Nous restons cependant convaincus, que seul ce dialogue peut assurer et assurera encore et pour toujours, en Algérie, la paix et la stabilité sociale,» appuient les signataires avant de mettre un peu d’apaisement dans la déclaration plus loin : «Cependant, malgré cet aléa, nous restons déterminés à poursuivre le dialogue social, dans le respect mutuel au service du développement économique et social initié par le programme de Monsieur le Président de la république». «Aussi, nous renouvelons notre engagement sans faille à agir pour traduire dans la réalité nos engagements contenus dans le Pacte, et exprimons par la même notre attachement indéfectible et notre fidélité totale à la seule personne du Président de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika,» conclu le document.
Hocine Moula