Plus de 350 dossiers en instance

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Les demandes d’aides à l’habitant rural, dans le cadre du fonds national du logement (FONAL), ne cessent de s’entasser sur les bureaux des servies de l’APC d’Amalou.

En effet, nous apprenons auprès des responsables de la municipalité que plus de 350 dossiers sont en attente de traitement. «Ces statistiques sont vouées à une fluctuation à la hausse, dans la mesure où les dépôts de demandes continuent d’affluer», nous fait savoir M. Azzoug, premier magistrat de la commune. Le hic, relève-t-on, est qu’en face, il n’y a aucun programme de logements en vue. «Cela fait 5 ans que nous n’avons plus bénéficié de la moindre aide», souligne le maire, tout en plaidant pour l’affectation d’un nouveau quota, afin d’absorber toute cette masse de demandeurs. «L’habitat rural est d’autant plus vital pour notre commune que c’est l’unique formule qui offre au citoyen l’opportunité d’avoir un logis, étant donné que toutes les autres formules sont absentes», dira le P/APC. Une vision au demeurant, largement partagée par le commun des citoyens de cette circonscription rurale. «le FONAL est une planche de salut, du pain béni pour les campagnards que nous sommes. Par conséquent, on fonde énormément d’espoir sur la relance de ce programme», déclare un citoyen du village Timesririne, situé dans le prolongement de l’agglomération du chef lieu. «Je pense que les pouvoirs publics seraient mal inspirés de vouloir remettre en cause cette formule à succès, qui encourage les gens à ne pas abandonner leurs villages», ajoute un autre habitant du village Ighil N’tala. Abondant dans le même sens, des prétendants au logement FONAL issus des villages Ath Djemhour, Ighil Iguenni, Biziou et Taddart Ouada, disent que cette formule, de par la pleine adhésion qu’elle suscite auprès de la population, est un puissant facteur de fixation. «Si d’aventure, le FONAL venait à être abandonné, on pourrait assister à l’exacerbation du phénomène de l’exode vers les villes», subodore-t-on. Désillusionnés d’avoir languis des lustres durant, susurre-t-on, des souscripteurs commencent déjà à entrevoir l’option du départ.

N Maouche.

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