Deux mois après, les travaux toujours pas lancés

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Les travaux d’aménagement de la cité des 32 logements, mitoyenne du marché des fruits et légumes de la cité Zerrouki, dans la ville de Bouira, n’ont toujours pas démarré, et ce, après plus de deux mois du lancement officiel du projet par l’ancien wali, Mouloud Chérifi. À noter que le montant du projet est de l’ordre de 3.6 millions DA, et les travaux devaient s’achever dans un délai ne dépassant pas deux mois. L’entreprise qui a été retenue pour réaliser le projet ne s’est toujours pas présentée sur les lieux. «C’est l’une des cités du chef-lieu de wilaya qui n’a pas été encore aménagée. Les responsables de l’APC n’ont pas cessé de nous promettre que le problème sera réglé. Les responsables de la wilaya ont été tous interpellés depuis plus de deux ans, mais rien n’a été fait. Nous demandons au nouveau wali de faire pression sur l’entreprise afin de démarrer le chantier», a déclaré un habitant de cette cité. En hiver, le quartier est plongé dans la boue. En été, c’est la poussière à tout bout de champs. En sus de la saleté qui a envahi tous les coins de cette cité, cette dernière compte des locaux commerciaux, encore inexploités, lesquels posent un sérieux problème aux habitants : «Il faut être ici chaque soir pour voir les rats qui se baladent dehors. Il y a un risque pour les enfants qui n’ont que le trottoir comme espace de jeu. Nous lançons un appel aux responsables de l’OPGI pour qu’il soit procédé au nettoyage des locaux afin d’éviter que ces rongeurs ne se propagent», ajoute notre interlocuteur. Par ailleurs, il a été donné de constater de visu que la cour de la cité est devenue un parking anarchique pour les automobilistes qui se rendent chez le vendeur de pièces détachées du coin. L’incivisme des gens fait que les habitants de la cité ne trouvent pas de places où garer leurs véhicules. Ainsi, la route qui traverse la cité est souvent encombrée, voire fermée. «Nous interpellons les services de l’APC et les services de la police d’intervenir pour rétablir l’ordre concernant le stationnement anarchique», ajoute un autre habitant.

M. A.

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