l En dépit de l’interdiction de la vente de volatiles sur pattes ou égorgés sur les marché hebdomadaires de la cité Hammadite, faite aux marchands de volailles, ces derniers comme pour narguer et défier les autorités continuent comme si de rien n’était à écouler leurs marchandises. Des principes élémentaires de précaution, la grippe aviaire étant à nos portes, ils n’en ont cure, l’appât du gain n’ayant pas fini de faire des dégâts. Quant aux prix de cession des gallinacés, loin de connaître une quelconque baisse, ils stagnent quand ils n’amorcent pas une grimpette. “ça ne marche pas”, disent ces marchands prêts à tout, pour justifier ces hausse que rien en vérité ne justifie ! Absurde, mais bien réel. Le consommateur, lui, ne veut et ne peut imposer le moindre de ses choix et à défaut de refréner ses envies, il continue à cultiver une indiscipline personnelle patente. En toute connaissance de cause de surcroît. Dur, dur de prétendre à la citoyenneté.
Mustapha Ramdani
