Les quatre élus RCD à l’APC de Tizi-Ouzou, Hamid Bouzeggane, Salim Hamoutene, Matoub Farida et Toulai Mohamed, ont animé, hier, une conférence de presse, au siège de la section aux bâtiments bleus. Il a été question de présenter le bilan du mandat du parti à l’APC. Pour rappel, en 2012, le RCD, avec 7 sièges, a eu la présidence de l’emblématique assemblée populaire de Tizi-Ouzou, grâce à son alliance avec le RND et le RPR. Les élus reconnaissent d’ailleurs, dans leur déclaration préliminaire, que «sans ces alliances, jamais nous n’aurions accédé à la présidence de l’assemblée». Ils avouent que l’APC de Tizi-Ouzou «fait l’exception» dans la gestion des communes remportées par le parti, vu que dans toutes les autres, celui-ci a l’habitude de présenter un bilan. Ce qui n’a jamais été fait à Tizi-Ouzou. Selon les élus RCD, «la faute revient au maire», qui, rappelons-le, a démissionné du parti il y a quelques mois. «Conscient des insuffisances dans la gestion de notre tête de liste, le RCD nous a, dès le départ, instruits de travailler en équipe et de veiller à pallier à ses manquements», ont déclaré les conférenciers. Ces derniers ont ensuite dressé le bilan du parti, en précisant qu’il «ne peut être celui d’un seul homme», faisant allusion au P/APC. Puis, les élus rappelleront les engagements du parti en 2012 et les axes principaux sur lesquels ils ont travaillé. Il s’agissait, diront-ils, de «la prise en charge de la problématique des déchets ménagers, l’amélioration des services de l’état civil et le règlement définitif du refus d’inscription des prénoms amazighs». Sur ces trois points, «nous estimons que le RCD a convenablement rempli ses engagements», ont-ils affirmé. Dans le volet environnemental, «même si beaucoup de choses restent à faire, « Tizi ville poubelle » n’est plus aujourd’hui qu’un mauvais souvenir», ont-ils ajouté. «Un bilan exhaustif est en cours de finalisation et sera porté à la connaissance de nos concitoyens à la fin de ce mandat. Ce bilan servira, bien évidemment, à la prochaine liste du RCD qui ira de nouveau à la conquête de l’APC de Tizi-Ouzou». Une précision au goût d’avertissement à l’adresse du P/APC, Ouahab Aït Menguellet, qui compte se représenter sous une autre bannière. Par ailleurs, les conférenciers apprendront à l’assistance que le parti a l’intention d’ «ester en justice le P/APC de Tizi-Ouzou, ainsi que la DAL, pour avoir suspendu la décision de permanisation d’un élu».
K. H.