40 ha de végétation dévastés

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Depuis la mi-juillet, pas moins de trois feux de forêt se sont déclarés dans les maquis à proximité des villages d’Igherviène, Tizi N’Dlest et Vouhoukal. Mais la véritable catastrophe écologique eut lieu dans la forêt de Boumhani, un tissu végétal très important dans la région car s’étendant sur plusieurs kilomètres. «Nous sommes exaspérés par ces départs de feu répétitifs. Ce qui nous désole encore plus, c’est de voir la forêt de Boumahni mourir à petit feu», dira, d’emblée, M. Merzouk Haddadi en sa qualité de maire. Et de revenir sur les pertes enregistrées jusque-là : «Tout d’abord, je vous informe que nombreux sont nos oléiculteurs qui ont tout perdu. Concernant la forêt de Boumahni, les dégâts sont évalués à environ 40 ha de végétation. C’est une catastrophe ! », s’exclame-t-il. Et d’enchaîner: «Je rends hommage à la protection civile, aux agents de forêts et aux volontaires de tous les villages qui se sont mobilisés pour éteindre le feu». Selon notre interlocuteur, la Protection civile de Draâ El-Mizan a engagé cinq engins et cinquante éléments, appuyés par un autre camion de la Protection civile des Ouadhias. Notons que le tissu végétal de cette forêt faisait aussi face au phénomène de déforestation. «Durant les années de terrorisme, ce maquis a été abandonné, si bien que des individus coupaient sans pitié les arbres pour les vendre. Mais avec le retour de la sécurité, les agents des services des forêts ont reconquis ce territoire. Mais voilà que tout est ravagé par les flammes. Nous sommes vraiment désolés de voir un tel décor », dira un membre de la coordination des comités de villages qui reste mobilisé, pour sauver ce qui reste de tout ce tissu végétal de chênes-lièges, de lentisque, de ronces…

A. O.

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