Un site d’une beauté à couper le souffle

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«Nous avons le plus beau pays du monde», conclut tout visiteur du site dit Cap Carbon, dans la wilaya de Béjaïa.

Du fait de sa situation, le site est sans doute le plus beau de la région. Il offre des vues imprenables sur la grande bleue, le pic des singes, l’anse de Tamelaht (les Salines), le fort de Gouraya et le bastion du Cap Bouak. Un décor de rêve à faire partager. Preuve en est, ces jours-ci, des personnes de tous âges arrivent au sommet de cette majestueuse montagne rocheuse par vagues ininterrompues. Ils viennent pour découvrir l’un des sites touristiques les plus emblématiques de Béjaïa : Cap Carbon. Un site offrant une vue panoramique de la baie de Béjaïa ; enchantement garanti donc à ces milliers de visiteurs venus des quatre coins de l’Algérie : verdure affolante, plages sauvages, rochers dentelés, pins bleutés sous un ciel bleu azur. Venant généralement à bord de leurs voitures, les visiteurs, une fois arrivés sur les lieux, mettent pied sur un socle promontoire qui fait office de parking. Un parking dont les places se disputent depuis l’ouverture de la saison estivale. Nous sommes à 235 mètres d’altitude. Le site grouille de monde tous les jours. Face au visiteur se dresse une montagne de pierre. Depuis ces proéminences, l’on peut admirer au loin les plages de Tamelaht, Tazeboujt, l’Ile des Pisans, Boulimat et autres. Une corniche bénie des dieux, somme toute. Le visiteur peut admirer le phare distant de quelques centaines de mètres à vol d’oiseau. Des cohortes bigarrées de visiteurs cheminent vers l’anse des Aiguades au long d’un sentier élevé et rocheux, des escarpements sinueux, des massif culminant à des centaines de mètres d’altitudes. À mi-chemin du sentier pédestre, une plaque triangulaire portant la mention “Zone militaire, accès interdit” rappelle aux randonneurs la destination à prendre. Ils sont priés de bifurquer à droite, c’est-à-dire vers la plage des Aiguades, voire jusqu’au port pétrolier. L’autre sentier mène au phare. Une destination interdite au public. Le phare repose sur un socle-promontoire aux abords escarpés. Au lieu de figurer sur la carte touristique de Béjaïa, le phare de Cap Carbon reste inaccessible aux touristes ! Le phare du Cap Carbon a été construit par les Français au 19e siècle avant de devenir, à l’indépendance, “la chasse gardée” de l’Office national de la signalisation maritime (ONSM), dépendant du ministère des Travaux publics.

Dalil S.

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