La figue fraîche à 180 DA !

Partager

Le marché couvert de la ville de Tazmalt, situé entre le centre commercial et l’agence postale, connaît quotidiennement une forte affluence des chalands, et ce dès les premières lueurs du jour. Des étals y sont aménagés, où l’on vend essentiellement des fruits et légumes souvent à la criée. A noter que ce marché s’est quelque peu « décalé » de son emplacement initial, puisque les stands couverts, une dizaine, sont tous occupés par des Subsahariens qui y ont élu domicile dans des conditions d’hygiène atroces. Résultats des courses: les marchands des légumes et fruits, qui y officiaient, ont été contraints d’installer leur étals à proximité du centre commercial de part et d’autre d’une venelle qui longe cette structure. De ce fait, les espaces se sont rétrécis dans ces lieux, où chaque mètre carré a son pesant d’or. Qu’à cela ne tienne, faudrait-il relever que la plupart des produits agricoles qui y sont vendus sont récoltés des vergers et autres fermes situées dans la commune de Tazmalt. Il y a les fermes d’Ichikar et Toughza, à titre d’exemple, situées à proximité de l’oued Sahel, lesquelles produisent des fruits et légumes d’une excellente qualité. On peut constater la vente dans ce souk, sis au centre-ville de Tazmalt, des légumes comme le poivron local, la tomate, la courgette, le concombre, les haricots verts… et des fruits comme, entre autres, les melons, les poires, les pommes de variété locale, les pêches et les figues fraîches. Ces dernières ont fait leur apparition, dernièrement, au grand bonheur des amateurs de ce produit qui mûrit durant la saison estivale. En effet, la figue fraîche est proposée à la vente sur les étals de ce marché, où les chalands s’enquièrent de son prix ou en achètent, mais avec « parcimonie », car le prix de ce fruit a atteint, ces jours-ci, les 180 DA/kg ! Ce tarif est jugé « exorbitant » par un bon nombre de clients, qui n’arrivent pas tous à se le permettre. «A pareil prix, je ne peux aucunement me permettre ce fruit. Pourtant, c’est un produit local du terroir que l’on pourrait acquérir facilement. Mais, hélas, la voracité et le besoin du gain rapide de certains vendeurs font qu’il soit à la portée d’une couche aisée de la société», déplore un chef de famille accosté sur les lieux.

S. Y.

Partager